Alors que le pays tout entier commermorait le 28ème anniversaire du discours historique de Mobutu du 24 avril 1990 consacrant le retour du multipartisme debridé et par-délà un semblant de democratie, alors que la poupulation de Kinshasa avait ses oreilles et ses yeux trounés vers la Place Sainte-Thérse de N’Djili où Félix Tshiskedi et son parti l’UDPS tenaient un meeting populaire; un homme, juriste de suircroit discourait en plein centre ville de la capitale.
Lui , c’est Jean-Cyrus Mirindi Batumike Nkuba qui tenait une conférence-débat au Centre d’Etude pour l’Action Sociale (CEPAS) au thème si polémique que provocateur : « La possible éligibilité du président de la République Joseph Kabila pour un nouveau mandat au regard de la Constitution de 2006 telle que révisée à ce jour ». Et comme il fallait s’y attendre, la défense de cette « possibilité » lui aura attiré unanimité contre lui de toute l’assistance du jour.
Pour l’homme jursite chercheur, « Le Président de la République a encore le droit de son côté selon le principe de l’immutabilité malgré les pressions tant intérieures qu’extérieures ». L’explication de son idée tient sur la base du comptage du nombre de mandats a effectué ou déjà effectués en soulignant que le regime juridique ayant prevalu lors de l’election de 2006 (1er mandat de Kabila NDLR) n’était plus le même que celui lors des élections de 2011 (2ème et dernier mandat supposé de Kabila NDLR).
Toujours selon lui, l’incident entre les deux elections supprime le pricnispe de comptage debuté en 2006 pour ne prendre en compte que celui de 2011 ; ce qui donne donc à Kabila « la possibilité de solliciter un nouveau mandat du peuple lors de la future présidentielle ». Et ce nouveau comptage se calant sous l’ère de l’article 1er de la loi n°11/02 du 20 janvier 2011.
Par rapport à ce nouveau comptage, rencherit Mirindi, Kabila n’a fait qu’un mandat ; et donc il lui reste le deuxième et le dernier mandat a débuté sous l’ère de l’article 1er de la loi n°11/02 du 20 janvier 2011. Pour précision, « l’on ne compte le mandat que lorsqu’il y a réalisation de l’élection présidentielle » ajoute-t-il.
Une interpretation interessée à dessein
Pour ce qui ressemble à une interperataion de la loi par interssement, c’est est une à moins que ça soit encore un de ces ballons d’esseai du régime avant de passer à l’attaque pour la modification constitutionnelle tant souhaitée par les ténants de cette thèse et ainsi permettre à Kabila de se representer en vue de la perneisation de son pouvoir.
« Car même la Cour Constitutionnelle qui a scienement prolongé le mandat de Kabila en 2016 n’a jamais vu la loi dans ce sens-là » note un autre jursiste proche de l’opposition. « De plus, même Kabila en personne à moins que ça soit une ruse de sa part ; a tjours clamer vouloir respecter la Constitution qui lui interdit un troisième mandat » poursuit le même juriste. « D’où vient alors que Mirindi nous sort aujourd’hui une nouvelle intepretration que l’on sent très bien orientée à dessein pour mle besoin de la cause comme pouvant avoir une base juridique ? De toutes les façons, notre peuple n’acceptera jamais cette thèse du complot contre sa souveraineté et ira jusqu’au sacrifice supreme pour sa liberté. Il y a eu trop de nos jeunes morts dans ce combat pour notre dignité » concluti-il.
Enfin pour Mirindi, si Kabila devrait « renoncer » un jour à son mandat ; ça sera pour d’autres raisons. Il faudrair le battre democratiquement dans les urnes que l’intimider ou lui faisant des pressions qui ne pourront le faire reculer du fait que le droit est de son côté. Et comme tous les autres chantres du régime, Mirindi insiste sur ce qui’il qualifie de capacité à « assumer et preserver la paix » comme si le pays vivait en paix depuis plus de 21 ans !
Luaba Wa Ba Mabungi