Michel Platini, ancien international français et président en exercice de l’Union Européenne de Football Association (UEFA) ne sera plus jamais plus patron du football européen. Et pour cause, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé en date du 9 mai 2016 sa suspension de «toute activité liée au football». Malgré sa profession de bonne foi, sa condamnation a été réduite de 6 à 4 ans d’éloignement du sport. Le TAS a également réduit de 80 000 à 60 000 francs suisses (72 000 à 54 000 euros) l’amende infligée par la Fifa au patron du football européen.
Il s’agissait là du dernier recours dans le monde du sport pour l’ancien capitaine des Bleus qui démissionne ainsi de la présidence de l’UEFA pour « poursuivre (son) combat devant les tribunaux suisses ». Comme conséquence, Michel Platini ne sera pas le 10 juin prochain au Stade de France en Seine Saint-Denis (région parisienne) pour le lancement de l’Euro 2016 organisée par son pays, la France.
Ce que l’on peut comprendre comment Michel Platini soit tombé dans l’intrigue de Sepp Blatter, l’ex-tout puissant président de la Fifa qui avait juré de tomber avec lui au cas où il quittait la tête du football mondial. En acceptant de Blatter le payement dune somme aussi importante pour un travail de conseil exécuté plusieurs années auparavant, il ne pouvait s’attendre à sa propre chute. Surtout que ses ambitions étaient de succéder au même Blatter. Ainsi se termine dans la boue d’accusation de corruption la troisième carrière (il fut déjà joueur et sélectionneur de l’équipe de France A) de l’un des plus doués et prestigieux joueurs de foot de sa génération.