Claudel André Lubaya n’est plus membre de l’UNC. Avec sa démission des instances dirigeantes de ce parti en qualité de 1er Secrétaire Général adjoint, André Claudel a tiré un trait son appartenance à L’Union pour la Nation Congolaise. Et ce, pour désaccord avec la ligne actuelle du Parti et son indisponibilité (de Lubaya) à l’accompagner sur cette voie… Le chemin emprunté en ce moment par l’Unc est un choix. Et ce choix n’est pas le mien. Ma démission en est la conséquence logique écrit-il dans a lettre de démission remise à Vital Kamerhe le samedi 3 septembre 2016 et qui en a pris acte.
Un départ de trop. C’était prévisible qu’à l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), quelque chose n’allait pas depuis un certain temps. Eu égard à certaines prises de position de son président national Vital Kamerhe en rapport avec la situation actuelle du pays. Notamment sur la question du Dialogue national convoqué par le président Joseph Kabila dont il est aujourd’hui membre effectif.
Dans son article «https://www.afriwave.com/?p=297 daté du 9 juin 2016, Afriwave.com titrait déjà Vital Kamerhe et l’UNC, vers une implosion assurée ?». Le 18 aout 2016, nous revenions sur le cas UNC avec un autre article daté du 18 août 2016 «https://www.afriwave.com/?p=630 : Vital Kamerhe et l’UNC, un jeu politique dangereux et trouble»; on présentait de loin ce climat malsain qui régnait au sein de cette formation politique et autour de son président.
Que deviendra Claudel Lubaya ? Déjà membre fondateur du PPRD qu’il avait quitté pour cofonder l’UNC, Claudel Lubaya s’est toujours dit sur les traces de son père André Guillaume Lubaya dont il perpétue la mémoire. Ancien gouverneur de l’ancienne province unifiée du Kasaï Occidental, Député élu de Kananga depuis 2006 comme jadis son feu père; Claudel Lubaya se dit un homme des principes.
Car pour lui comme son géniteur, la morale en politique, c’est le fait pour un homme de rester attaché aux principes et convictions qui fondent son action. Car pour lui comme pour son papa face à Mobutu, la défense de la patrie, la défense de la Constitution et des lois de la République, la liberté, la lutte pour la démocratie et pour ce moment précis, la lutte pour l’alternance en RDC sont autant des valeurs républicaines auxquelles je reste profondément attaché et qui ne sont pas, à mon humble avis, négociables. Ces valeurs constituent pour moi, à la fois le socle de ce que nous sommes, à la fois l’ultime idéal à atteindre de même qu’elles sont des impératifs à défendre pour épargner notre pays de la dérive autocratique. C’est ce qui ressort de son communiqué publié sur sa page Facebook le 6 septembre 2016.
Dans son avenir proche, il tient à rassurer de son engagement politique au service du peuple qui n’est pas interrompu et se donne un temps nécessaire pour se soumettre à une réflexion profonde sur l’orientation à donner à notre combat commun eu égard à l’impérieuse nécessité d’assurer aux Congolais, un avenir meilleur écrit-il avant de conclure qu’ à l’issue de cet exercice qu’il souhaite le plus court possible, il se ferait le devoir de fixer à tous sur ma nouvelle orientation, convaincu qu’ensemble et main dans la main, nous travaillerons pour le Congo, notre mère patrie. En attendant, la lutte ne s’arrête pas. Elle continue.