Mercredi 7 septembre 2016 au Parlement Européen à Bruxelles. Sur invitation de l’Euro députée socialiste italienne d’origine congolaise et katangaise Cécile Kyenge, Moïse Katumbi Chapwe a été l’invité d’un après-midi conférence consacré aux Droits de l’Homme, à la Démocratie et à l’Alternance en Afrique subsaharienne.
Après une minute de silence consacrée à la tragédie de #Béni #AfriquAlternance chaque jour, c’est un Moïse Katumbi très offensif qui s’est exprimé en réservant ses pics les plus pointus au régime de Kinshasa et son président Joseph Kabila. «Je suis congolais, je vais rentrer dans mon pays et je vais participer aux élections» assène-t-il d’emblée. Katumbi a insisté sur le respect absolu de la constitution du pays qui demeure le bien le plus précieux de notre pays. En travaillant avec ce pouvoir, j’avais cru qu’on allait avoir la démocratie dans notre pays.
De l’humiliation à la faillite de l’Etat, c’est un Etat de droit et la paix qui nous importent pour qu’il y ait une première alternance pacifique dans notre pays. Il n’y a pas de négociations en cela dit Katumbi. Du dialogue politique actuel à Kinshasa, pour le candidat déclaré à l’hypothétique présidentielle de novembre 2016, on ne peut parler que d’un monologue car sans Étienne Tshisekedi, le premier opposant congolais. Le président Kabila doit quitter le pouvoir le 19 décembre 2016 et on ne négociera pas sur cela. Il peut sortir par la grande porte, mais il est entouré par des vieux loups qui ont induit Mobutu en erreur, la politique étant pour eux un business…De Mobutu mort le 7 septembre 1997 au Maroc, Katumbi plaide pour le rapatriement de son corps comme celui de Moïse Tshombe enterré aux cimetières d’Ixelles en Belgique.
Pour, lui, la CENI doit convoquer la présidentielle le 19m Décembre 2016, il n’y a pas de négociation sur ça et «le président Kabila doit quitter le pouvoir 19 Décembre 2016», a martelé Moise Katumbi avant d’en appeler les congolais à la mobilisation et une vigilance tout azimut. Il préconise même des sit-in partout où se trouvent les ambassades congolaises dans le monde dès la fin de ce mois de septembre.
Par Roger DIKU
Envoyé spécial