C’est sur son chemin de retour de New-York vers le pays que le président Joseph Kabila a fait escale au Vatican en ce lundi 26 septembre 2016 pour y rencontrer le pape François. La rencontre se faisant après les douloureux événements des 19 et 20 septembre 2016 à Kinshasa, les journalistes ont décrit une ambiance glaciale au début avec un pape très concentré et peu souriant mais détendue à la sortie, lorsque les deux hommes ont pris congé en se serrant la main devant les photographes de presse.
Le chef de l’Etat congolais a été reçu dans la bibliothèque de la maison pontificale pour un entretien d’une vingtaine de minute qui aura tourné sur la situation politique dans le pays comme le souligne le communiqué du Saint-Siège : «une attention particulière a été prêtée aux sérieux défis posés par la situation politique actuelle et les récents affrontements qui se sont produits dans la capitale ainsi que de l’importance de la collaboration entre les différents acteurs politiques et les représentants de la société civile ainsi que les communautés religieuses pour promouvoir le bien commun, à travers un dialogue respectueux et inclusif pour la stabilité et la paix dans le pays».
La discussion entre les deux hommes a également abordé la question des «violences persistantes que subit la population de l’Est du pays et l’urgence d’une coopération au niveau national et international pour fournir l’assistance nécessaire et rétablir la coexistence civile» selon toujours le communiqué du Vatican. Il a été aussi souligné la contribution importante de l’église catholique en RDC, dans les domaines de l’éducation, de la santé et la réduction de la pauvreté.
Bien avant le président Kabila, le pape avait reçu en audience le 11 septembre 2016 son compatriote argentin et représentant à Kinshasa, Mgr Luis Mariano Montemayor qui est le Nonce Apostolique. Au lendemain des tueries de Rwangoma près de Beni dans le Nord-Kivu où avait péri plus de 50 morts selon l’ONU, le Nonce apostolique avait très durement critiqué les autorités congolaises «qui ne font rien pour arrêter les massacres quotidiens qui se passent dans cette contrée» tout en rappelant que le « Premier responsable de la sécurité dans le pays c’est le gouvernement, aucun doute là-dessus». Mgr Montemayor n’avait pas manqué également de demander à la Monusco de faire plus pour protéger les civils et annoncé que le Vatican allait envoyer une délégation à New York pour interpeller le conseil de sécurité qui dort un peu.
L’Église catholique reste très engagée en RD Congo via la Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco) au travers de ses missions de bons offices auprès des acteurs de la crise politique actuelle. Elle aura été aussi une forte caution morale au dialogue politique national en cours malgré sa suspension de participation momentanée aux travaux tout en insistant sur le respect strict de la Constitution, notamment dans ses articles verrouillés sur l’alternance politique et la durée du mandat du président.
Il faut le rappeler que ce rendez-vous avait été pris bien avant le départ du chef de l’Etat de la RD Congo à New-York pour l’Assemblée Générale annuelle des Nations-Unies. Accompagné d’une forte délégation d’une douzaine de personnes, le président Kabila a ensuite été reçu par Mgr Paul Gallagher, le ministre des Affaires Etrangères du Vatican, en l’absence du secrétaire d’État, Mgr Pietro Parolin, parti assister à la signature de l’accord de paix historique entre le gouvernement colombien et les ex-rebelles des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie).
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