C’est un soutien sans faille et total de ses homologues que Joseph Kabila a obtenu au somment international sur la crise politique en RD Congo de Luanda en Angola. Situation qui a donné au résultat un goût d’inachevé, tellement que cette rencontre avait suscité d’espoir vu la tension persistante sur terrain dans le pays. C’est en cela que pourra se résumer le sommet de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) du 26 octobre 2016 à Luanda en Angola. Une rencontre qui n’a pas dérogé à ce que l’on pouvait en attendre et qui a adoubé l’Accord politique signé à Kinshasa le 18 octobre 2016 entre la majorité Présidentielle (MP) au pouvoir et une frange de l’opposition dans le cadre du dialogue politique national convoqué par le président Joseph Kabila.
C’est autour du chef de l’Etat angolais, Edouardo Dos Santos, Président en exercice de la CIRGL que les responsables de la SADC et chefs politiques de la sous-région se sont retrouvés dans la capitale angolaise pour discuter de la crise politique que traverse la RD Congo depuis un certain temps. Dans son mot de circonstances, l’hôte du sommet n’a pas manqué d’exhorter et de tancer en même temps l’opposition congolaise qu’il a appelé à plus de patience si elle veut accéder un jour au pouvoir : «Il vaut mieux attendre quelques mois de plus pour faire des élections dans de bonnes conditions plutôt que de se lancer sur les chemins incertains de la violence». Et ce, mot dire et sans critique aucune sur la violence côté gouvernemental ou le maintien au pouvoir de Joseph Kabila parvenu à la fin de son deuxième et dernier mandat constitutionnel pour la fin d’année 2016. Sauf une simple phrase d’allusion aux violences du 19 et 20 septembre 2016 ayant fait des morts.
De l’Accord politique de Kinshasa au sommet de Luanda, le seul grand gagnant demeure le président Kabila dont la légitimité sort renforcer pour avoir convoqué ce forum au moment où il est le plus que contesté de l’intérieur par son opposition comme de l’extérieur par la communauté internationale. Les Etats-Unis et l’Union Européenne en appelant même à ce que le délai de la transition soit raccourci avec des élections au plus tard en 2017. Mais aussi à plus de clarté aussi sur les intentions réelles de Joseph Kabila après la fin de son mandat le 19 décembre. La menace de sanctions a même été brandie.
Un Accord pourtant en soit critiqué par l’opposition pour avoir permis à Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de la fin de son deuxième et dernier mandat constitutionnel le 19 décembre 2016; accusations rejetées par le pouvoir pour qui «la disposition finale de l’Accord politique prévoit que les autres parties non prenantes peuvent à tout moment se joindre aux résolutions en signant l’accord politique» comme le défend Alain Atundu Liongo son porte-parole.
Or les mouvements citoyens membres de la société civile congolaise avaient demandé aux Chefs d‘État réunis à Luanda de rejeter cet Accord politique de Kinshasa et encourager le président Kabila et son régime pour l’organisation des élections dans le délai prévu par la constitution. Le glissement du calendrier électoral entériné par le dialogue de Kinshasa pour 2018, tous auraient voulu voir les triples élections présidentielle, législative et provinciale se tenir au plus tard en 2017. Et surtout que le président sortant n’en soit candidat à sa propre succession.
Pour la Lucha (Lutte pour le changement) par exemple, cette réunion internationale a accouché d’une souris car «les personnes qui sont autour de la table sont toutes des chefs d‘État qui ont soit modifié les Constitutions dans leurs pays respectifs, soit des chefs d‘État qui sont là au pouvoir depuis 25, 30 ans et 32 ans pour certains. Alors il n’y a rien de bon qui pouvait sortir de ces chefs d‘État là. Ça ne nous surprend pas, mais nous restons dans notre rôle de tirer la sonnette d’alarme et de les avertir qu’ils sont en train de mener la République démocratique du Congo vers une pente dangereuse» explique le militant Godefroy Mwanabwato.
L’opposition politique avec Christophe Lutundula Apala, Vice-président du G7; estime et fait remarqué que «l’on aurait souhaité que ce communiqué final soit le plus clair. Néanmoins, il n’est nulle part fait mention aux élections en 2018, aux mandats… Toutes ces questions ne sont pas abordées. Ça signifie qu’il n’y a pas un appui explicite et que dans tous les cas le dernier mot revient au peuple congolais». Le même constat est celui de l’Eglise catholique congolaise. Elle a réitéré de nouveau son appel pour des élections en 2017 que 2018 comme prévu par l’Accord politique qu’elle n’a pas signé par manque d’inclusivité et sans le président Kabila : «au regard des grandes divergences qui préoccupent réellement, les évêques estiment qu’il est urgent et nécessaire que toutes les parties se retrouvent dans un cadre pour désigner comme vous voulez, les plus important en vus d’aplanir les divergences pour l’intérêt supérieur de la nation» comme l’a expliqué l’abbé Donatien Nshole, SG adjoint de la Cenco (Conférence Episcopale Nationale du Congo).
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