Si les travaux sur l’Arrangement Particulier (AP) sur l’Accord Politique Global et Inclusif du Centre Interdiocésain de Kinshasa avancent à pas de tortue, un consensus a pourtant été trouvé hier soir sur le format du futur gouvernement de transition. De la Majorité Présidentielle à l’Opposition radicale en passant par les signataires du premier Accord du 18 octobre 2016, tous sont d’accord pour un gouvernement plus resserré qu’éléphantesque qui risque d’être budgétivore en cette période des vaches maigres : 37 ministres et 9 vices ministres soit 46 membres au total pour le futur Exécutif national devant conduire le pays aux élections de décembre 2017.
Ce chiffre dépassant ainsi à une unité près celui des 45 membres proposés dès le départ par le Rassemblement et l’Opposition signataire de l’Accord du 18 octobre 2016. Les nouvelles discussions de ce vendredi 13 janvier 2017 devant être consacrées à la question du partage de responsabilités entre les composantes selon un cadre de la Majorité présidentielle. Si cette première entente a pu être trouvée après des longues heures des discussions, deux points continuent à diviser pouvoir et opposition : la modalité de désignation du futur premier ministre et le chronogramme pour l’entrée en fonction du nouveau gouvernement.
Pour la Majorité Présidentielle, l’opposition du Rassemblement devra proposer d’abord 7 noms puis finalement 5 noms de ses candidats premiers ministrables et ça sera au président d’en choisir un qui correspond au job. Pas question, répond-on au Rassemblement car cela n’étant pas si indiqué dans l’Accord du 31 décembre 2016, cette tâche étant révolue à la plateforme sous la direction de son Président du Conseil des Sages; en l’occurrence Etienne Tshisekedi.
Joseph Olenghankoy, membre du Conseil des Sages du Rassemblement et président du parti politique FONUS est pourtant clair : L’Accord est très précis à ce sujet, le président Étienne Tshisekedi désigne, et le chef de l’État nomme. Ne pas respecter cette procédure revient à violer l’Accord. Le Rassemblement s’étant accordé que ce futur premier ministre provienne des rangs de l’UDPS. Mais aussi sur le chronogramme pour l’entrée en fonction du nouveau gouvernement que la MP voudrait voir renvoyer à mars 2017 vu que la dernière session parlementaire vient de se terminer le jeudi 12 janvier 201. Et ce, au risque de postposer les élections pourtant prévues fin décembre 2017.
Chose que n’accepte pas non plus le médiateur La CENCO et que conteste le Rassemblement qui veulent voir les choses s’accélérer vu le temps imparti et qui reste pour l’organisation et la tenue des élections. Pour l’opposition, il s’agit d’un cas de jurisprudence qui nécessite une urgence, deux sessions extraordinaires ayant été convoquées l’année passée.
Du reste le président du Sénat Léon Kengo n’a-t-il pas rappelé aux élus de se tenir prêts en cas d’une convocation d’urgence pour une nouvelle session extraordinaire lors de son discours de clôture de la session extraordinaire du jeudi 12 janvier 2017 ?
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Pourquoi la mauvaise foi continue à hanté la MP ? Jusqu'où cette manque de volonté iras ? Si vous n'avais rien à proposé, soyez élégants accepter la bonne chose au moins chers messieurs et dames !
Vous serrer confondus.