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Accord politique et Futur Gouvernement : du travail pour la CENCO et blocages en perspectives

Du travail d’arbitrage et de négociation au finish qui ne sera pas simplement que du pain béni, c’est qui attend les dirigeants de la CENCO pour les jours à venir. L’Arrangement Particulier  (AP) pour la mise en œuvre de l’Accord Politique Global et Inclusif du Centre Interdiocésain du 31 décembre 2016 n’est même encore trouvé que le futur gouvernement d’union nationale pour la transition cristallise déjà les appétits comme les débats. Et pour causes, les revendications des uns  et des autres, les prétentions de fois farfelues ou le choix pour des ministères clés; tout cela en somme un prélude des nouveaux blocages en perspectives.

Pourtant, l’Accord du 31 décembre est clair : il s’agit bien d’un partage équitable de la cogestion du pays pour une période transitoire qui se termine avec l’organisation des trois élections (législative, présidentielle et provinciale) en fin d’année 2017. Si du côté de la Majorité Présidentielle (MP), l’on s’en tient prochainement à une mainmise sur des postes ministériels-clés; le camp minoritaire de l’Opposition signataire de l’Accord du 18 octobre 2016 (OPSA) milite pour le statut quo : maintien de son champion Samy Badibanga à la Primature, réaménagement de son gouvernement en y intégrant les non signataires de l’accord du 18 octobre 2016 c’est-à-dire le Rassemblement (Lire notre article : Accord de la CENCO et Arrangement Particulier : le camp Badibanga et ses conditions inacceptables ! https://www.afriwave.com/?p=1875 ).

De son côté, le camp majoritaire de cette même Opposition politique signataire de l’Accord du 18 octobre 2018 (Vital Kamerhe, Steve Mbikayi et Florentin Mokonda Bonza) fait son compte pour le futur gouvernement de transition. Il n’en revendique pas moins de 15 ministres et 3 vice-ministres. Dans un document signé par eux trois; on y trouve leur plausible explication : «Le Rassemblement ayant obtenu deux grands postes à savoir le premier ministre et la présidence du Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA) et du Processus Electoral, ne devra, en toute logique, prétendre au même nombre de postes de ministres et vice-ministres que les deux autres composantes à savoir: la Majorité Présidentielle et l’Opposition signataire de l’accord du 18 octobre».

Ainsi ce groupe propose-t-il le même chiffre des 15 ministres et 3 vice-ministres à la MP pour 11 ministères et 2 vice-ministres au Rassemblement, 2 ministres dont 1 vice-ministre pour l’Opposition républicaine de Kengo Wa Dondo. Le reste du quota étant repartis en raison 2 ministres et 1 vice-ministre à la Société Civile signataire de l’Accord du 18 octobre 2016, 1 ministre à la Société civile signataire de l’Accord du 31 décembre 2016 et enfin

Dans le même registre et dans son document des propositions sur l’Arrangement Particulier (AP), l’Opposition signataire de l’Accord du 18 octobre 2016 revendique-t-elle une place de choix pour Vital Kamerhe, son Chef de délégation au dialogue de la Cité de l’Union Africaine sous Edem Kodjo et 3ème de la présidentielle de 2011.

Ainsi, devra-t-on tenir compte de cela dans le nouvel organigramme du pays à l’instar de Kabila et Tshisekedi : «L’opposition politique signataire de l’accord du 18 octobre a fait beaucoup de concession allant jusqu’à laisser au Rassemblement la présidence du Conseil National de Suivi de l’Accord ainsi que le poste de premier ministre pour faire avancer le processus. Une place de choix est réservée au premier (Kabila) et au deuxième (Tshisekedi) de l’élection présidentielle de 2011 et la tendance est d’oublier celui qui était troisième (Kamerhe) à cette élection, le Co-modérateur de le la délégation de l’Opposition signataire de l’accord du 18 octobre. Il est aussi le Chef de la délégation de l’opposition signataire aux travaux du Centre interdiocésain de Kinshasa. Et son parti, l’UNC, étant la 3ème force politique de l’Opposition à l’Assemblée nationale, son sort devrait être soumis à la CENCO et aux autres composantes».

Roger DIKU

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