La discussion directe entre l’opposition et la majorité sous la médiation de la CENCO tire en longueur pendant que les travaux autours de l’Arrangement Particulier (AP) s’enlisent sur fond des blocages en blocages. Ni la date butoir du samedi 21 janvier 2017 fixée par les Évêques pour qu’une solution finale soit trouvée lors de la reprise des discussions le mercredi n’aura eu aucun effet sur les négociateurs. Encore moins la reprise des pourparlers de ce vendredi 20 janvier 2017, les travaux ayant été encore une fois reportés demain samedi 21 janvier 2017 dans les après-midi, sur impatience visible des prêtres. Or sans accord sur le fameux AP, pas d’application de l’Accord signé le 31 décembre 2016 sur la gestion consensuelle de la transition avant les élections de fin d’année 2017.
Les trois points à la base du blocage sont toujours les mêmes : la composition du Conseil National de Suivi de l’Accord du 31 décembre 2016, la répartition des postes ministériels au sein du futur gouvernement, et la procédure de désignation du Premier ministre. La Majorité campant sur sa demande auprès du Rassemblement de présenter 5 noms des candidats premier ministre parmi lesquels Joseph Kabila en choisira un. Proposition que l’opposition trouve contraire à l’esprit même de l’Accord du 31 décembre 2016 qui ne parle pas de proposition de plusieurs noms mais de la désignation du premier ministre par sa coalition pour sa nomination par le président de la République. L’on se demande jusqu’à quand ira encore la patience des évêques, la date butoir étant fixé au samedi 21 janvier 2017 aurait-elle des limites et le président de la CENCO faisant remarquer un manque de bonne volonté avec laquelle tout est faisable.
Pour Me Kapiamba, délégué de la Société civile; cette posture de la MP sur le choix du futur premier ministre apparaît ni moins ni plus comme une nouvelle manœuvre dilatoire pour ne pas parvenir à organisation des élections en fin d’année 2017. Les deux dernières commissions n’ayant pas remis leur rapport, les travaux ne peuvent continuer comme l’expliquait le porte-parole de la CENCO, l’Abbé Donatien Nshole : « Les parties prenantes nous ont dit qu’ils n’ont pas encore fini de discuter, et nous on a pas à dicter aux politiques. Nous reportons donc la plénière pour demain samedi 21 janvier 2017 à 13 heures, et nous leur demandons de tenir compte de la misère de la population, avec l’instabilité de notre économie».
As every year, « Le Ministère Femmes Affranchies » is holding its « Mega Conference » in the City…
Comme chaque année, « Le Ministères Femmes Affranchies » organise sa « Méga Conférence » dans la Ville de…
Après l’acte odieux de vandalisme subit dans la nuit de dimanche à lundi, le mausolée…
Acte prémédité ou vandalisme sauvage, l’indignation est à son comble depuis la découverte le matin…
« Si Rome a souvent connu l’échec militaire sous la République, elle a toujours su se…
Kinshasa, 15 novembre 2024 (ACP). - Une messe de suffrage en mémoire de l’ancienne journaliste de…
View Comments
la mp doit comprendre que si elle vante aujourd'hui être élue du peuple, elle doit se dépasser pour comprendre qu'elle a déçu ce même peuple. ses membres ne doivent pas continuer à bloquer inutilement les choses qui sont si claires surtout en ce qui concerne le mode de désignation du pm. en plus, ils doivent aussi se rendre compte qu'ils se trouvent dans un regime spécial. d'où toutes leurs propositions ne cadrent même pas avec la situation actuelle du pays. pour le gouvernent, la proposition de kamerhe serait meilleur avec 15,15,11,2et1. quant au cnsa, en dehors du bureau, tous les postes devraient être partagés équitablement. pour les partis qui ne sont membres des délegués aux négociations, qu'ils attendent les élections pour avoir un jour plus de considération. ou choisir à appartenir dans un des camps aux discussions. mp laissez votre projet d'un glissement. donnez la chance à l'accord de la saint syltestre qui est l'espoir du peuple congolais.
Encore une fois, ceci démontre la mauvaise foi des uns et des autres, peuple inclus (dialogue inclusif oblige!) En fait, les Congolais marchent sur la tête: c'est comme si nous étions tous sous l'emprise d'une force surnaturelle qui nous pousse à "tourner en rond" (toza ko rondpoint). C'est hallucinant comme nous pouvons être bêtes, tous autant que nous sommes. Cela ressemble à une malédiction, tout simplement! La première connerie: deux dialogues! Pourquoi? La seconde: déséquilibre dans l'attribution des rôles dans le second accord (arrêtons de crier inclusif comme si c'est nous qui avons inventé ce mot!) Enfin, chassez le naturel... La cupidité, l'égoïsme et la soif de pouvoir sont génétiquement inclusifs chez le Congolais!