Urgence et sursaut. Ces sont les maîtres mots pour la reprise de la négociation directe sur l’Arrangement Particulier (AP) autour de la CENCO ce 16 mars 2017. Suspendus depuis le 28 janvier dernier, la discussion entre la Majorité Présidentielle (MP) et l’opposition a repris au Centre Interdiocésain de Kinshasa. C’est un consensus autour dudit AP qui devrait permettre l’application de l’Accord obtenu grâce à la médiation de l’église catholique.
En réunissant de nouveau les parties signataires de l’Accord Politique Global et Inclusif du 31 décembre 2016, la CENCO voudrait voir les dernières divergences effacées en vue d’un consensus définitif. Ce demeure notamment les du mode désignation & nomination du Premier ministre comme celui du Président du Conseil national de Suivi de l’Accord (CNSA) en remplacement d’Etienne Tshisekedi décédé à Bruxelles le 1er février 2017, la formation du nouveau gouvernement; sa publication et son investiture. Mais aussi la redynamisation de la Commission Electorale nationale Indépendante (CENI) et le renouvellement du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC).
Car pour le Vice-président de la CENCO, Mgr Fridolin Ambongo, ces questions ne peuvent en aucun cas constituer des motifs de blocage et paralyser l’ensemble du fonctionnement du pays. D’où son appel à l’urgence aux parties prenantes vu la situation du pays qui demande à ce que les nouveaux responsables issus de l’application de l’Accord du 31 décembre 2016 se mettent plus vite au travail car le pays va mal.
Plus les discussions traînent en longueur, plus l’impatience qui gronde dans le pays gagne du terrain. Un sursaut patriotique s’impose à tous pour trouver un consensus en privilégiant les intérêts de la population et le bien supérieur de la République dans un dialogue franc, basé sur la bonne foi et la confiance mutuelle comme en appelait les Évêques dans leur message du 27 février dernier.
Les multiples foyers de tensions et violences à travers le pays au Nord-Kivu, dans le Tanganyika et maintenant dans le Grand espace Kasaï ainsi que leurs milliers de morts sont une source des vraies inquiétudes. Est-ce un hasard que tout cela survienne en cette période pré-électoral ? Nous redoutons une planification en vue de retarder ou d’empêcher la tenue des élections concluait le message de la CENCO.
Appelant le président de la République à garantir la sécurité des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire mais aussi à s’impliquer davantage pour que cet accord politique soit appliqué, les Évêques poussent aussi sur la Majorité et l’Opposition, appelées à ne pas bloquer les engagements pris par des intransigeances irréalistes. Tout en poursuivant leur médiation, ils rappellent à tous que l’Eglise catholique ne pourrait en aucun cas être rendue responsable du blocage ou de l’échec du travail qu’elle a accepté de bonne foi.
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Bravo, cette idГ©e remarquable faut tout juste Г propos
amieSi