La grande manifestation projetée par l’UDPS de feu Etienne Tshisekedi en collaboration avec l’opposition radicale du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au changement en RDC n’aura pas fait grand pas. Et pour cause, son étouffement dans l’œuf par l’imposant dispositif de sécurité (armée et police) déployé par le régime à Kinshasa dans la capitale comme dans le reste du pays en vue de décourager toute résolution de descente dans la rue de la part des opposants.
A destination du Palais de la Nation, bureau du président Joseph Kabila, cette protestation envisagée avait pour objectif de réclamer l’application de l’Accord Politique et Global et Inclusif du 31 décembre 2016 conclu sous la médiation de la CENCO. De la grande marche pacifique annoncée, ce fut plutôt une journée ville morte que le gouvernement sortant s’est empressé de justifier par un lundi des rameaux festifs et célébré. Si pour la majorité c’est un échec cuisant des opposants qui ne parviennent pas à mobiliser, les opposants eux crient à leur victoire car c’est dans le camp du régime que se situe la peur en étalant ses forces de répression.
Pour le pouvoir, cette marche qui n’avait rien de pacifique dans son objectif se devait d’être strictement interdite par le gouvernement car ayant des germes de l’insurrection. Les opposants de leur côté parlant de dérives caractère autoritaire du régime qui se doit d’être défait par tous les moyens possibles pour l’instauration d’une démocratie.
Bilan contrasté. De Kinshasa comme dans les grandes villes des provinces, le même décor : de Lubumbashi à Goma en passant par Mbuji-Mayi et Kananga, les activités ont tourné au ralenti. Près d’une centaine des manifestants ont été arrêtés à travers le pays dont plus de la moitié déjà en liberté grâce à l’intervention du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNDH) de Kinshasa. Outre les arrestations, on signale aussi les diverses extorsions des biens (argent, téléphones portables…) des personnes par certaines éléments de l’armée et de la police dont on ne signale s’ils ont été rendus (biens) ou non.
Tshibala consulte
La formation du futur gouvernement risque d’être un casse-tête chinois pour le premier ministre nommé Bruno Tshibala qui a rencontré Joseph Kabila hier. A dater de ce mardi 11 avril 2017, il a entamé une série des consultations depuis la Cité de l’Union Africaine. Des plateformes aux partis politiques en passant par la Société civile et les forces vives du pays, il discutera des propositions et suggestions pour son futur exécutif.
Contesté par le Rassemblement, ses plateformes adhérentes (UDPS, G7, AR, Dynamique de l’Opposition, CAT, MPP, G14, CR) et la Société civile sur la forme de son choix et de sa nomination par Kabila ; on voit très mal les signataires de l’Accord du 31 décembre 2016 se rendrent à ce rendez-vous comme ils avaient boudé les consultations faites par Kabila. Par contre, l’opposition politique et celle Républicaine signataires de l’Accord du 18 octobre 2016, la Majorité au pouvoir et leur Société civile seront de la partie car ne contestant pas publiquement la nomination de Tshibala comme nouveau premier ministre.
La 13ème Edition des Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA) et Village Numérique…
Alors que les Etats Généraux de la Justice Congolaise du 06 au 13 Novembre 2024…
Par : RFI Avec notre correspondante à La Haye, Stéphanie Maupas Le procureur de la Cour…
Fille de journaliste et pionnier de l’indépendance Joseph Mbungu Nkandamana dit le « Mukandier » pour ses…
As every year, « Le Ministère Femmes Affranchies » is holding its « Mega Conference » in the City…
Comme chaque année, « Le Ministères Femmes Affranchies » organise sa « Méga Conférence » dans la Ville de…