Press Club Brussels Europe. Deux cadres du Rassemblement (Rassop) Christophe Lutundula (G7) et Delly Sesanga (AR) accompagnés du représentant de l’UDPS Belgique-Luxembourg (Belux), le Dr André Kabanda ont rencontré la presse hier dimanche 30 avril 2017 à Bruxelles. Félix Tshisekedi et Olivier Kamitatu annoncés ne sont finalement pas arrivés à cette rencontre où il devait être fait un compte rendu sur la négociation de Kinshasa autour de la CENCO et le devenir de l’Accord Politique Global et Inclusif du 31 décembre 2016.
En présence d’une foule nombreuse des congolais de la diaspora acquis à la cause de l’opposition, nombreuses interrogations liées au dernier développement de la situation socio-politique dans le pays étaient abordées : dialogue politique, élections, insécurité. Le déroulé de ce rendez-vous n’a pas empêché l’agitation d’un groupuscule d’individus qui aura misé sur la violence jusqu’à agresser des personnes venues entendre les opposants dès la fin de la rencontre.
Face à ce qui devrait être une simple rencontre entre les opposants au président Joseph Kabila avec leurs supporteurs dans une conférence-débat en présence de la presse, se sont invités une dizaine d’individus surchauffés à la tête duquel un certain nommé Patrick. Installés derrière une barrière en face du lieu de la rencontre, insultes et autres menaces diverses ont été proférées à l’endroit de quiconque dès l’entrée de la salle où se tenait la conférence qualifiée d’une rencontre des collabos corrompus et jouant le jeu du pouvoir par les criards. Raison de la présence de deux voitures-combis des forces de la police belge pour sécuriser cet endroit situé juste à côté de l’imposant bâtiment de la Commission européenne Le Berlaymont.
Le groupuscule protestataire et leur victime
Malgré la violence du groupuscule à l’extérieur, la réunion a pu se tenir comme prévue. Les responsables du Rassop devant continuer leur périple européen par une série d’échanges et des rencontres avec des milieux politiques pouvant soutenir la lutte pour le respect et l’application de l’Accord Politique Global et Inclusif du 31 décembre 2016.