L’Organisation Mondiale de la Santé a confirmé dimanche 14 mai 2017 l’existence d’un deuxième cas de contamination par le virus Ebola en République démocratique du Congo après le recensement de 17 cas suspects la semaine dernière.
Les organisations sanitaires tentent d’entrer en contact avec 125 personnes qui auraient pu être liées à ces cas recensés dans la province enclavée de Bas-Uele dans le nord-est du pays, a précisé Eugène Kabambi, porte-parole de l’OMS. Trois personnes sont déjà décédées parmi les 19 cas suspects, a-t-il précisé.
Il n’a pas été établi comment la première victime, un homme qui est décédé, a contracté le virus. Les autorités ont annoncé que le pays faisait face à sa huitième épidémie d’Ebola depuis la découverte de ce virus sur son sol en 1976.
Un foyer très isolé
Concernant la réapparition de la maladie dans une zone très reculée avec une très faible densité de population avec peu d’échanges permettra à coup sûr au virus de ne pas se répandre trop vite estime des acteurs sur terrain. Casse-tête logistique pour l’acheminement du matériel et l’évacuation des malades par l’inexistence des voies de communication, d’autres acteurs comme MSF-Belgique au Congo tentent de soutenir l’action des autorités congolaises par l’envoi d‘équipes, de matériel et de médicaments
Cette réapparition du virus Ebola intervient un an après la fin de l‘épidémie qui avait touché l’Afrique de l’Ouest faisant plus de 11.300 morts principalement en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia.