Genève, 02 juin 2017 ; Comité des Droits de l’Homme de l’ONU. Moise Katumbi Chapwe, candidat déclaré à la présidentielle en RDC assisté de son avocat français Me Éric Dupond-Moretti ont ce vendredi 02 juin 2017, porté une plainte contre la RDC auprès du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies à Genève. Comme l’indique son compte Twitter officiel, au-delà de lui, cette action devant la justice internationale vise aussi à aider les milliers des congolais victimes d’injustices : Moise KatumbiCompte certifié @moise_katumbi Signature de la plainte que nous déposons au @UNHumanRights. Au-delà de moi, cela doit aider les milliers de Congolais victimes d’injustice.
Dans la foulée du dépôt de la plainte, une conférence de presse d’explications s’est tenue à l’Hôtel Intercontinental de Genève devant un parterre des journalistes. Dans un communiqué rendu public, il a été dit que cette « plainte fait suite à l’acharnement continu du pouvoir congolais contre sa personne et ses proches ». Pour Me Dupond-Moretti : « Cette plainte part d’une série de violations du pacte international relatif aux droits civils et politiques qui garantit le droit à la sécurité et à l’intégrité physique (article 9), le droit au procès équitable (article 14), le droit au respect de la vie privée (article 17), le droit de la liberté d’expression (article 19), le droit de prendre part aux affaires publiques (article 25) et en particulier le droit de se présenter à une élection démocratique, quand, naturellement, elle est possible ».
Même si le président Kabila n’est pas nommément cité, c’est lui qui incarne l’Etat congolais poursuivi dans cette affaire explique Me Moretti : « Ce n’est pas lui qui est visé. Kabila se confronte à l’État, et l’État c’est la règle de droit. Kabila est là pour protéger le droit mais il ne l’a pas protégé ». Et de poursuivre : « qu’ayant pas épuisé toutes les voies de recours internes qui n’ont pas pu être exercées parce que de facto on a interdit à Moïse Katumbi de pouvoir le faire ; cette plainte déposée ce matin part du constat que le pouvoir congolais a mis en place délibérément, pour écarter Moïse Katumbi du processus démocratique, des affaires, considérées familièrement comme des affaires bidonnes ».
Les défenseurs de l’opposant espèrent enfin que « Cette requête s’attend à ce qu’une enquête soit diligentée pour que le monde entier puisse constater comment Kabila se comporte. Nous demandons à ce que la protection physique de Katumbi soit assurée et nous espérons que le Comité des Droits de l’Homme demande à l’État congolais, en l’occurrence le pouvoir de Kinshasa, qu’on assure l’intégrité physique de Katumbi afin qu’il puisse rentrer dans son pays et se présenter à l’élection présidentielle à venir ».
Le point de presse peut être regardé dans son intégralité ici :
A côté de Moise Katumbi se trouvait son nouveau porte-parole Olivier Kamitatu dont il annonçait le 31 mai 2017 l’arrivée au sein de son équipe de campagne : Moise KatumbiCompte certifié @moise_katumbi 31 mai Heureux d’annoncer que @OlivierKamitatu sera mon porte-parole; c’est toute la #RDC démocratique et avide d’alternance qui en bénéficiera !
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