Le « Processus démocratique et impasse politique dans la Région des Grands Lacs, quel rôle pour l’Union Européenne ? » fut le thème d’une conférence tenue au Parlement Européen de Bruxelles ce 7 juin 2017. Initiée par le réseau Européen pour l’Afrique Centrale (Eurac) que dirige Mme Donatella Rosigno, il y a été question de l’actualité et de l’histoire qui présentent un tableau plus qu’alarmant sur la détérioration des Droits Humains et des citoyens dans les Grands Lacs. Ainsi, l’attention a-t-elle été focaliser sur la fragilité du processus démocratique dans cette sous-région.
Entre autres participants, la députée européenne italienne d’origine congolaise Cécile Kyenge et Monseigneur Fulgence Muteba, Évêque du Diocèse Kilwa Kasenga dans le Katanga en RDC ainsi que Mlle Ida Sawyer, Directrice pour l’Afrique Centrale de Human Rights Watch (HRW). Pour les participants, les efforts doivent être fournis dans la sensibilisation et la résolution de la grave crise politique,sécuritaire et humanitaire dans l’espace des Grands Lacs.
Revenant sur la dernière Négociation politique directe entre le pouvoir et l’opposition politique congolaise sous la médiation de la CENCO, c’est un véritable cri d’alarme qui a été lancé par Monseigneur Fulgence Muteba pour qui tout doit être mis en œuvre pour appliquer l’Accord politique Global et Inclusif du 31 décembre 2016 pour résoudre et sortir le pays la profonde crise politique dans lequel il s’enfonce.
L’homme d’église n’y est pas allé par quatre chemins pour condamner la duplicité de ce qui se passe actuellment à Kinshasa. Pour lui, le gouvernement actuel dirigé par Bruno Tshibala a été installé en violation des Accords de la Saint Sylvestre. Avec la signature de l’Arrangement Particulier au parlement, « on est en train de chercher un mouton docile pour le nommer à la tête du Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA) ». Pour lui, « l’Accord du 31 décembre est la seule feuille de route crédible pour sortir de la crise et il n y a pas place pour un troisième dialogue » comme s’amuse à distiller les propos certaines personnes.
Ainsi a-t-il plaidé pour un soutient sans faille aux défenseurs des Droits Humains et à la nouvelle génération d’acteurs citoyens comme Filimbi ou Lucha en RDC. Mais aussi un soutient de la part de l’Union Européenne dans une nouvelle forme de coopération avec des associations sérieuse et l’Eglise catholique comme dans le temps. Tout le monde y sera gagnant en agissant ainsi dans la recherche préférentielle de la liberté des personnes, mais surtout de cette région des Grands Lacs si tourmentée.
Vidéo de la conférence sur ce lien : http://web.events.streamovations.be/index.php/event/stream/democratic-processes-political-stalemate-in-the-great-lakes-region-what-role-for-the-european-union
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Combien de conférences, de colloques faudrait-il encore pour que le monde entier sache que Kabila refuse de quitter le pouvoir et vise à plonger le Congo dans un chaos indescriptible au profit du Rwanda?
Marre de toutes ces rencontres stériles et complaisantes.