Face à ce qu’il considère comme une dégradation de la situation sécuritaire dans la région, précisément à sa frontière dans la région limitrophe du Kasaï et le flux des réfugiés Congolais sur son territoire ; l’Angola commence à hausser le ton face à son géant voisin la RDC après avoir solliciter l’aide de la communauté internationale pour prendre en charge les réfugiés congolais sur son territoire. Cette tension, c’est ce qu’on a pu décelé tout au long de l’interview du collectionneur d’arts et gendre du président angolais Edouardo Dos Santos accordée au service français de la Voix de l’Allemagne (Deutsche Welle).
Sindika Dokolo y explique également qu’aujourd’hui « tous les voisins de la RDC s’inquiètent de la gestion du pays par le président Kabila », ce qui peut devenir une source de tension entre la RDC et ses voisins dont l’Angola en particulier. L’homme qu’on attendait pas en politique même s’il ne l’est pas officiellement engagé explique les raisons de son engagement dans le débat actuel pour son pays par le simple fait que contrairement aux autres congolais qui souffrent en silence de l’affaiblissement de l’Etat (…), sa voix à lui peut être audible et porter plus loin afin que les choses changent.
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Une stratégie de l’union qui fait la force
Ayant promis « de continuer ma tournée auprès de tous les compatriotes, politiciens ou non ; qui peuvent jouer un rôle dans mon application de l’article 64 », Sindika Dokolo continue de parachever sa stratégie. Après Jean-Claude Mvuemba et José Endundo la semaine dernière, il vient de rencontrer Félix Tshisekedi, SG Adjoint de l’UDPS et Président du Rassemblement des Forces politiques et Sociales acquises au changement (Rassop) en présence de Moïse Katumbi ; candidat déclaré à la présidentielle et soutenu par le G7 et l’AR. A ce dernier, il exhortait déjà il y a quelques semaines de tenir fort pour ne pas céder aux sirènes de Kabila d’ici la fin de l’année, car au bout disait-il ; il y a la victoire du peuple.
Celui qui ne se réclame d’appartenance à aucun parti politique continue d’expliquer via son compte Twitter « qu’avec monsieur Kabila au pouvoir, il n’y aura jamais d’élections libres et transparentes en #RDC ». Raison pour laquelle il faut cette « union autour de l’art 64.1 Serment fait devant notre peuple : il n’y aura ni 3e dialogue, ni extension du mandat de Mr Kabila après 2017 #RDC ». Et de poursuivre : L’union fait la force. Unissons-nous tous, politiques, religieux, citoyens pour ne laisser aucune marge à JKabila au delà de décembre.
Il faut préciser que Sindika Dokolo a rejoint la dynamique de l’opposition et de la société civile congolaise qui exige l’organisation de l’élection présidentielle en novembre 2017 et le départ du pouvoir de Joseph Kabila.
Interview à la Voix de l’Allemagne (Crédit son DW)
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