L’incertitude sur le probable report annoncé des élections de décembre 2017 (législative, présidentielle et provinciale) n’entame en rien le morale de ceux qui protestent. De la Société civile avec les mouvements des jeunes pro-démocratie aux personnalités, la sensibilisation des populations face aux enjeux à venir de fin d’année 2017 devient une priorité.
Car ce qui n’était qu’une probabilité est aujourd’hui plus qu’une certitude : il n’y aura pas d’élections à la fin de cette année 2017 comme pourtant convenu dans le cadre de l’Accord politique global et inclusif de la Saint Sylvestre issu de la négociation directe de la CENCO. La signature de l’Arrangement particulier entre la majorité et une partie de l’opposition sans le médiateur de la CENCO tout comme le Rassemblement de l’opposition radicale (Rassop) n’a pas non plus arrangé les choses.
En lanceur d’alerte et mobilisateur de ce qu’il considère comme étant la Force Tranquille, Sindika Dokolo en appelle à la conscientisation et la mobilisation qui sauveront la RDC avec le htague #YaMbalaOyoEkoki. Et ce, autour de l’article 64.1 de la Constitution qui stipule : « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ».
Faisant référence à la Négociation directe de la CENCO et son Accord politique il rappelle à tous que le principe de l’Accord du 31 décembre est clair : qui gère la transition ne peut être candidat aux élections, ce qui est une garantie qui stabilisera la transition. Au régime il réexplique que ces mêmes Accords du 31 décembre pavent la voie de la transition vers des élections rapides. Les Kabilistes seront substitués par la société civile. Enfin pour lui, « une partie centrale de la transition sera la dekabilisation de l’armée et des services qui devront devenir républicains et respecter la loi ».
Parlant de l’Arrangement Particulier, pourtant déjà signé sous la supervision de l’Assemblée Nationale et du Sénat en juin dernier, il signale via son compte Twitter que : « Les arrangements particuliers peuvent, sans les Kabilistes, être négociés dans la transparence en un weekend. Ensuite cap sur les élections », une manière de dire qu’il serait même bien d’y revenir. L’installation du Conseil National de Suivi de l’Accord et du processus électoral et la désignation de ses membres qui restent suspendu au bon vouloir de la majorité complique encore davantage la situation.
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Le gouvernement d'occupation nous avait promis démons et merveilles où sommes - nous maintenant ? Dans la captivité. Peuple Congolais, le temps est venu d'appliquer article 64: Pour reconquérir notre souveraineté par un soulèvement populaire sur toute l'étendue du territoire de la R.D.Congo.