Le séminaire politique de trois jours des soutiens les plus fidèles de Moïse Katumbi s’est clôturé le samedi 5 août 2017 dans les environs de Bruxelles. Entouré des responsables des plateformes politiques G7 et AR (Alternance pour la République), Katumbi s’est vu réitéré un soutien sans faille à sa candidature pour la prochaine présidentielle. Outre Moïse Katumbi, on pouvait noter parmi les participants Christophe Lutundula Apala, José Endundo Bononge, Delly Sesanga Hipungu, Konde Vila Kikanda, Olivie Kamitatu Etsu, Jean-Bertand Ewanga, Christian Mwando, Salomon Kalonda Della.
Le séminaire tenu du 3 au 5 août dans la capitale belge avait pour but dit-on de « réajuster la stratégie pour la réussite du combat politique en vue de l’alternance démocratique et d’actualiser le programme commun de redressement du pays ». Il en a été également question de la préparation du retour imminent de leur champion au pays et à qui ils ont réaffirmer leur soutien pour sa candidature à la présidentielle.
Tous les secteurs de la vie du pays ont été passé au peigne fin sur les plans politique, économique et sécuritaire. Pour les participants et au plan politique ; Joseph Kabila est devenu illégitime du fait de l’expiration de son second et dernier mandat constitutionnel. Et qu’il est résolu à se maintenir au pouvoir par la violence et le chaos. Ainsi ont-ils condamné la violation massive et systématique des Droits de l’Homme, les restrictions abusives des libertés publiques, la confiscation de l’espace politique, la répression sanglante des opposants et l’instrumentalisation des institutions et particulièrement de la Justice.
A ce sujet, les membres du G7 et de l’AR ont-ils sommé Kabila et ses partisans de mettre fin à la mascarade judiciaire, motivée par des raisons politiques contre Moïse Katumbi dans le seul but de l’empêcher de participer à l’élection présidentielle. Ils ont également condamné les assassinats politiques des membres du MSR dans les provinces du Nord et Sud-Kivu. Sans oublier les emprisonnements des opposants politiques Jean-Claude Muyambo, Franck Diongo, Huit Mulongo et Saa Sita etc. mais aussi le harcèlement politique dont Kyungu Wa Kumuanza serait victime à Lubumbashi.
Sur le plan économique et social, les participants au séminaire ont déploré le blocage politique actuel est à la base de la situation difficile du pays. La faillite du pouvoir englué dans l’affairisme, la corruption, le clientélisme ont fini par priver les populations du minimum vital qu’on pouvait leurs garantir.
De la sécuritaire, le G7 et l’AR ont-ils dénoncé le scenario du chaos savamment préparé et planifié en cours d’exécution. Ce sont les cas des zones de tension dans les Kasaï, l’insécurité urbaine au travers des évasions dans les prisons du pays et des attaques à mains armées. Ce sombre tableau du désordre politique, sécuritaire et économique pouvant devenir le décor d’un Etat d’urgence planifié pour empêcher la tenue des élections attendues par tous.
Aussi les opposants en appellent-ils au peuple à la population congolaise à la plus extrême vigilance et à la mobilisation générale pour faire barrage à toute tentative de révision constitutionnelle, de tenue d’un referendum ou de changement de monde scrutin. Pour cela, une participation à toutes les manifestations du Rassemblement de l’opposition est recommandée.
Rappelant à la CENI son obligation légale de publier le calendrier électoral, les participants au séminaire ont insisté sur la mise en œuvre intégrale de l’Accord de la Saint Sylvestre obtenu sous la médiation de la CENCO