Alors que la date butoir pour la publication du calendrier électoral approche, les responsables de la CENI ont rencontré ceux du Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA). C’est ce que révèle un tweet du président de la Commission Électorale Nationale Indépendante à l’issue de son rendez-vous chez Joseph Olenghankoy : « Corneille Nangaa @CNangaa Nous avions eu notre première réunion de prise de contact ce 23/08/17 avec le #CNSA en prévision de l’évaluation tripartite #ElectionsRDC ».
Au cours de cette rencontre, il a été également question du projet sur les termes de référence de l’atelier de l’évaluation du processus électoral que la CENI a déposé auprès du bureau du CNSA. Pour la centrale nationale d’élections, un atelier d’évaluation qui se déroulerait du 28 au 30 août 2017 sera à mesure de fixer l’option de reporter ou non les élections. Et ce, selon les termes de l’Accord du 31 décembre 2016 qui donne à la tripartite CENI, CNSA et gouvernement la mission d’apprécier de manière consensuelle le temps nécessaire pour la finalisation du processus électoral.
Pour le besoin de la cause et sans autres explications supplementaires, ce tweet étant accompagné de deux photos immortalisant la fin de ce premier tête-à-tête entre les deux organes censés travailler à l’harmonisation du calendrier électoral avec le gouvernement.
Du côté gouvernemental
De son côté, le ministre des Affaires Etrangères, Léonard She Okitundu devant les Ambassadeurs et Représentants permanents des pays membres du Conseil de Sécurité de l’Union Africaine (UA) à Addis-Abeba expliquait « qu’à ce jour, 40 millions d’électeurs ont déjà été enrôlés ; soit 95 % prévisions, la ville de Kinshasa représentant 4 millions d’électeurs ». Et que ces opérations ont été réalisées sur « les efforts du gouvernement qui pourvoit seul aux différentes dépenses y relatives dans le contexte de marasme socio-économique pour un montant estimé à 400 millions de dollars ».
Et de conclure que « l’appui des partenaires sur un prévisionnel de financement pour la tranche 2017-2019 de 123 millions de dollars prévus dans le panier de fonds multipartenaires pour le projet d’appui au cycle électoral au Congo (PACEC) à gérer par le PNUD n’a été financé jusque-là qu’à hauteur de 6% » « Ce financement minimal ne visant principalement qu’à accompagner les actions de la société civile à la consolidation de la paix et à l’observation du processus d’enrôlement, et ne bénéficiant donc pas directement au financement de la CENI pourtant sujette à des difficultés de trésorerie » conclut-il.