C’est une alerte panique et une tension palpable qui ont été vécu ce matin dans certaines écoles de Kinshasa, la capitale-province du pays. Une rumeur faisant état de la descente des étudiants des universités en grève dans les écoles a créé un début d’affolement généralisé dans les écoles.
En effet, des individus non autrement identifiés que personne n’aura vu et pour une raison encore inconnue ont annoncés, semant une sorte de terreur en voulant expulser les écoliers des enceintes scolaires dans les quartiers de l’Est de la capitale à Mont-Amba et Tshangu. Conséquence, une paralysie des enseignements constatée dans certains endroits.
Interrompant les cours et brutalisant certains enseignants qui n’obtempéraient pas à leur ordre, les assaillants ont sévi dans les communes de Kalamu, Lemba, Limete, Makala, Matete, Masina, Ngaba y compris les environs de l’Unikin qui ont été les plus impactées par ce désordre. L’intervention des forces de la police nationale congolaise (PNC) n’étant pas parvenu à dissiper la peur, le mouvement provoqué et le bruit colporté ont fini par pousser certains parents à venir chercher leurs enfants des écoles, y compris dans les quartiers où les troubles n’étaient pas pourtant signalés. Quelques actes de vandalisme ont été constatés par-ci par-là avec des écoles incendiées à Bumbu et Ngiri-Ngiri.
Quelques images dans Kinshasa ce matin
Réaction gouvernementale
La déclaration du pouvoir organisateur de l’enseignement national en rapport avec les incidents du matin est arrivée en début d’après-midi. Depuis Kananga dans le Kasaï où il se trouve, le Ministre de l’E Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP), Gaston Musemena s’en prend plutôt sans preuves à l’appui à « un mouvement politique dans le but de déstabiliser les écoles et le gouvernement de la République ».
Le ministre dit en outre « rassurer les parents que le gouvernement a pris toutes les dispositions avec les forces de l’ordre pour identifier et traduire en Justice tous les fauteurs de troubles qui agissent sous une certaine coloration politique, afin que les cours continuent normalement ». Et de conclure par un appel aux « élèves de poursuivre sans désemparer les cours et de comprendre surtout que le gouvernement a pris des engagements pour faire face aux problèmes des enseignants et attend les résoudre rapidement ».
Pour rappel, la rentrée scolaire tout comme estudiantine 2017-2018 a été précédé par une grève des enseignants à tous les niveaux qui réclamaient la revalorisation de leurs conditions de travail et de vie, surtout celles ayant trait aux salaires.
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