Les dernières échéances cruciales pour le pays en vue pour la fin de ce mois de septembre avec la convocation par la CENI du corps électoral selon la constitution et au plus tard fin décembre 2017 pour l’organisation de la présidentielle selon l’Accord politique global du 31 décembre 2016, Sindika Dokolo s’est de nouveau adressé à Joseph Kabila et aux congolais.
Comme dans sa stratégie déjà bien rodée via les réseaux sociaux, c’est sur son compte Twitter officiel qu’un brin d’interview d’à peine 1’28’’a été diffusé jeudi 21 septembre 2017 au soir. Dans un condensé et avec des mots précis qui lui sont propres, il dit le pourquoi de son opposition et ce qu’il reproche au « pouvoir finissant » de Joseph Kabila.
Pour l’initiateur du mouvement citoyen « Congolais débout », « Les grands problèmes de ce pouvoir Kabila finissant ne sont pas simplement les trahisons dont on l’accuse, les parjures, les manquements ; c’est aussi l’indignité dans laquelle on a amené le débat public, l’indignité dans laquelle on a amené les congolais qui a été clochardisé, les congolais qui ont été humiliés et je crains que si les partenaires de Kabila et lui-même ne se rendent pas compte de la nature de la blessure, de la frustration, de l’amertume qui aujourd’hui animent tous les congolais ; la situation risque de déborder ».
L’homme citoyen qui en appelle à l’application de l’Article 64.1 pour se débarrasser de Joseph Kabila explique « Qu’on risque d’arriver à un endroit où personne ne veut aller, personne ne veut que Kabila finisse comme Samuel Doe. Personne ne veut que le sang coule dans les rues de Kinshasa ou dans les rues de Lubumbashi et personne ne veut qu’on récréée des rebellions et qu’on dépèce ce pays ».
Avant de conclure que « Nous tous sommes congolais et nous aimons tous le Congo. Nous aimons tous nos enfants et on aimerait tous que ce pays qu’on puisse le léguer et le passer à nos enfants dans les conditions, dans un état meilleur que celui que ce que nous avons reçu de nos parents. Et ça c’est une vraie responsabilité, pas seulement de nos dirigeants, de nos politiciens ; c’est une responsabilité de tous les congolais. Ça c’est le message central de « Congolais debout » ».
Pour l’histoire, l’ancien dictateur et président libérien Samuel Kanyon Doe est mort comme il avait vécu horriblement et de la manière dont il avait dirigé et traité ses adversaires en toute inhumanité. C’est le dimanche 9 septembre 1990 qu’il est capturé dans les installations des forces de l’Ecomog dans la zone portuaire de Monrovia par les hommes de ses ennemis jurés Charles Taylor (aujourd’hui condamné à perpétuité par le TPI) et de Prince Johnson. Avec ses doigts brisés, ses parties génitales broyées et ses oreilles coupées à la baïonnette, il est assassiné d’une rafale en pleine tête. Ainsi se termina la vie d’un homme qui avait tué l’ancien président William Richard Tolbert et tous ses ministres lors du coup d’Etat du 12 avril 1980 à Monrovia.
CRÉDIT IMAGES, COMPTE TWITTER OFFICIEL SINDIKA DOKOLO
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