Dans une déclaration commune rendue public ce mercredi 25 octobre 2017 à Kinshasa, les chefs de missions de l’Union européenne, des Etats-Unis, de la Suisse et du Canada ont réagi au sujet des incidents survenus à Lubumbashi depuis le lundi 23 et mardi 24 octobre 2017 en marge du déplacement de Félix Tshisekedi dans la province du Haut-Katanga. Tout en exprimant leurs fortes inquiétudes, ils dénoncent les restrictions de libertés par le régime en place.
En effet, le président du Rassop s’était déplacé en province pour rencontrer les militants de base de sa plateforme. Les autorités politico administratives n’ont jamais autorisé aucune manifestation ayant trait à cette visite sur «injonction de la hiérarchie » expliquait-on. Des violences avec nombreuses arrestations ont entouré ce voyage.
Ils se disent « profondément préoccupés par les restrictions à la liberté de réunion imposées par le gouvernement de la RDC et les autorités locales » tout en regrettant « particulièrement l’arrestation le 22 octobre de nombreux membres de l’opposition à Lubumbashi et appuyons l’appel de la MONUSCO à leur libération ».
Pour ces responsables des missions, « L’interdiction de réunions publiques, la perturbation d’activités politiques pacifiques et les arrestations arbitraires sont incompatibles avec les normes démocratiques, en particulier la liberté de réunion et d’expression, que garantit la Constitution congolaise ». Ils en appellent « gouvernement et aux forces de sécurité à veiller à ce que les activités pacifiques de la société civile ou de l’opposition puissent se dérouler sans perturbation. Les chefs des partis d’opposition ont également la responsabilité de s’assurer que leurs activités et leurs partisans respectent les normes démocratiques et l’état de droit ».
Préoccupés avec les incidents de Lubumbashi, ces chefs de missions insistent sur la tenue « des élections pacifiques et crédibles en conformité avec l’Accord de la Saint Sylvestre, tous les dirigeants politiques et membres de la société civile doivent être libres de tenir des réunions publiques ». Pour ce, « Il est de la responsabilité des autorités de créer les conditions permettant de tenir ces réunions dans la paix et la sécurité. Les citoyens congolais doivent se sentir libres d’y participer sans crainte de violences, d’arrestations arbitraires ou de représailles ».
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Je regrette vraiment cette aveuglement de la communauté internationale je me pose des questions est ce nous peuple Congolais on veut nous faire comme les NAZI avait fait aux JUIFS.
Comment on cautionner les assassinats, les arrestations arbitraires, les multiplications des fausses communes,
non respect de la constitution. Alors vous les civiliser ou est votre bon sens.
Nous avons pas choisie d'être n'ait en Afrique. Je vous les souhaité pas.