jeudi, novembre 21, 2024
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Rwanda : Son économie… ne pourrait être considérée comme un « modèle », tant qu´elle sera fondée sur la razzia et le vol de la RDCongo* [OPINION]

* Le titre initial de l’article est : « Rwanda : son économie, loin d´être aussi performante que l´on voudrait le faire croire, ne pourrait être considérée comme un « modèle », tant qu´elle sera fondée sur la razzia et le vol de la RDCongo ».

Par Pépin LULENDO IN http://cameroonvoice.com/news/article-news-31625.html

On aura beau vanter les prouesses économiques réalisées par le régime rwandais de Paul KAGAME, par ceux qui certes en tirent profit, ou par ceux qui, particulièrement en Afrique, ne semblent jusque-là n´avoir rien compris du dessous des cartes de ce « succès » en trompe-l’œil, reposant sur du sable mouvant. Mais il est pourtant à noter que cette économie rwandaise aussi « florissante » paraît-elle, roule sur du faux, et ne saurait tenir longtemps, avant de s´effondrer comme un château de cartes, dès qu´on aura tôt fait de colmater les brèches et assécher toutes les sources de pillage qui l´alimente depuis la RDCongo voisine.

Bref, le Rwanda qui a ses propres réalités socioculturelles, ses spécificités économiques et politiques, certes, non transposables ailleurs, et ne pourra de ce fait : ni être considéré, ni servir de « modèle » en Afrique. Car ce statut de responsabilité comme « locomotive » pour ainsi dire, que d´aucuns tenteraient à tort de lui attribuer, dépasse largement le contexte rwandais autant que son poids économique, et rend ainsi utopiques ses excessives ambitions, aussi légitimes soient-elles.

Par les temps qui courent, il est si fréquent d´entendre çà et là, à travers les médias dominants de propagande et de mensonge aux ordres occidental qui, tambour battant, donnent la nette impression de procéder à un véritable matraquage médiatique visant à inoculer dans la conscience des Africains, l´affirmation reposant sur du « sable mouvant » selon laquelle le Rwanda de Paul KAGAME serait déjà devenu, ou plutôt, serait en voie de devenir un pour l´ensemble du continent: un « modèle » à suivre.

On vante le décollage et des résultats économiques fulgurants, car tous les indicateurs de développement de ce pays seraient au vert. D´importants progrès semblent avoir été enregistrés dans différents domaines que sont notamment : le système de santé avec l´assurance maladie pour tous, l´éducation, l´environnement, les investissements étrangers et la lutte contre la corruption ; et j´en passe.

Et le plus souvent, lorsque plaidant en faveur de Paul KAGAME et de son régime dirigiste et autoritariste, issu des massacres interethniques à grande échelle de 1994 (Hutu vs Tutsi) dont il fut lui-même l´auteur intellectuel de l´élément déclencheur de ladite tragédie, ses supporteurs, dans un élan de propagande teintée effectivement de quelques réalités indéniables et palpables sur le terrain, ne se privent guère de vous  tenir avec zèle le discours du genre: « tel ou tel autre organisme international, soit l´Organisation mondiale du Commerce (OMC), ou plutôt les dernières statistiques de la Banque Mondiale, font état d´énormes progrès économiques dans le développement humain du Rwanda, dans tel ou tel  autre domaine, etc ». C´est là la rhétorique en vogue depuis quelques années que l´on tente à coup de publicité institutionnelle d´inculquer à l´opinion publique africaine, ou sinon, c´est celle que l´on rétorque à ceux qui osent émettre une opinion discordante ou contraire à cette assertion que l´on voudrait du reste péremptoire.

Ainsi, se demande-t-on à ce propos, si la plupart des Africains sont assez lucides, et bien renseignés sur les raisons qui justifient toute la publicité qu´on lui fait, en se posant bien entendu la question de savoir : dans quel intérêt est-ce qu´ils le font ? Est-ce uniquement pour l´amour des Africains en général – ou pour ceux du Rwanda singulièrement ―, dont ils seraient très soucieux du bien-être et du développement de leur continent ? À cette dernière question, les avertis en toute connaissance de cause et sans la moindre hésitation répondront : loin s´en faut !

Et comme par ironie du sort, cette même Banque mondiale qui est en réalité un État à part, à laquelle l´on se réfère, ― soit dit en passant que c´est auprès de mêmes bailleurs de fonds et sponsors du Rwanda qu´elle va chercher l´argent qu´elle prête aux pays en besoin – ne prend malheureusement jamais le soin de préciser dans ses fameuses statistiques annuelles que le Rwanda est, depuis quelques années, soudain devenu comme par génération spontanée: un plus gros exportateur d´un certain nombre de matières premières de base et stratégiques que la RDCongo, telles que l´or, le diamant, l´uranium, le coltan ou la cassitérite, dont il ne regorge quasiment pas dans son sous-sol.

À titre de rappel, soulignons qu´en 2000 selon la même Banque mondiale, les exportations en or des pays de la région se présentaient respectivement comme suit : 13 tonnes pour le Rwanda, 11 tonnes pour l´Ouganda, 9 tonnes et seulement 800 kilogrammes, c´est-à-dire moins d´un (1) tonne pour la RDCongo, possédant pourtant d´importants gisements et une industrie d´extraction d´or comme aucun de ces trois pays précités. Peut-on autrement qualifier cet état des choses, si ce n´est du pillage systématique ?

Et d´ajouter, cette institution de Bretton Woods dite Banque mondiale, n´a pas le moins du monde – en aucune occasion à ce que l´on sache ― été tentée d´interroger le Rwanda sur l´origine de ces mystérieuses matières premières et ressources financières colossales qu´elle comptabilise dans ses statistiques. Alors que la BM et le FMI (Fonds Monétaire International), ces deux sœurs jumelles de triste mémoire qui, dans les années 80, s´employèrent à démanteler systématiquement les économies des pays dits du « Tiers-monde », au nom de la « Crise de la dette » et son corollaire : le Programme/Plan d´Ajustements Structurels (PAS) ; savent pertinemment bien, selon plusieurs rapports publiés par l´Organisation des Nations Unies (ONU), dont ils font toutes deux partie du système, à commencer par le Rapport Qasem en 2000 au Rapport Mapping en 2010, que le Rwanda les vole au Congo. Et ce, en massacrant et en déplaçant des populations civiles par des opérations de prédation et des interventions militaires, à travers des fausses rébellions et des foyers insurrectionnels qu´il crée constamment depuis vingt ans, afin de piller ainsi les zones d´occupations immensément riches en ressources en tous genres.

S´il est vrai que l´honnêteté intellectuelle doit nous imposer le devoir de reconnaître qu´un certain nombre de choses positives et de progrès significatifs au niveau des indices de développement humain (IDH) ont dû effectivement être réalisés par le régime KAGAME, au cours de ses 23 ans de pouvoir sans partage, au profit d´une frange de la population rwandaise, il serait tout autant logique de s´interroger sur ce qui a pu rendre possible cet apparent « succès », bien au-delà de ce qui est officiellement dit et présenté à l´opinion publique africaine, relevant du pur marketing politique.

A quoi tient-il en réalité ce prétend « succès économique et social » du Rwanda ? 

Est-ce que ce fameux « succès économique et social » du Rwanda ne reposerait-il uniquement que sur les capacités inouïes et les performances entrepreneuriales exceptionnelles des gestionnaires de génie qu´il compterait dans ses rangs, et que l´Afrique n´aurait jamais connus ? Lesquels technocrates de génie auraient su utiliser l´aide financière massive reçue de la Communauté internationale d´une manière singulière, et avec une dextérité de gestion financière exclusive, comme aucun autre pays auparavant sur le continent ? Peut-être que pour certains esprits inspirés par la moquerie, cela ne reviendrait-il pas implicitement à dire que tous les autres pays d´Afrique n´ont pu « se développer » économiquement et socialement « à l´image du Rwanda », parce qu´ils n´ont su faire autre chose de l´aide publique au développement leur accordée, que de la dilapider par incapacité « congénitale » de bonne gestion financière, voire pour cause de détournement ? Qui sait ?

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La RDCongo est sa « Caverne d´Ali Baba », d´où ce développement économique et social du Rwanda puise sa force, au-delà de l´aide internationale massive, mais malgré tout insuffisante. 

Faut-il rappeler ici que cette fameuse économie du Rwanda, dont on chante les louanges, et dont pourtant le budget national annuel – comme c´est d´ailleurs le cas de beaucoup d´autres pays de la région − dépend toujours à plus de 60% de l´aide publique au développement lui généreusement octroyée par la Communauté financière internationale, dont principalement la Grande-Bretagne et les USA en tête de liste ? D´ailleurs, on a souvent dans le cas d´espèce tendance à confondre croissance économique et développement économique.

Pourquoi donc ? Parce qu´en réalité, la vérité l´on occulte sciemment de dire est que le Rwanda de Paul KAGAME, bénéficie d´une aide financière exceptionnelle comme aucun autre pays d´Afrique auparavant. Et qu´au-delà de ses impressionnants chiffres macroéconomiques et cette fameuse aide publique au développement, aussi généreuse soit-elle, mais toutefois « insuffisante » pour pouvoir éradiquer toute la misère de sa population totale dont plus 70% vivent encore sous le seuil de pauvreté et en insécurité alimentaire permanente; le Rwanda, grâce à des méthodes dignes du gangstérisme d´État, se rend d´abord et avant tout, coupable de crimes de guerre, crimes contre l´humanité, et de pillages systématiques des ressources minières, économiques et autres de la RDCongo voisine.

Ainsi donc, cette aide spéciale lui est accordée − ne nous y trompons pas − pour deux causes principales. D´un côté, par commisération envers lui, s´agissant des pays occidentaux ayant leur conscience tranquille dans l´Holocauste rwandais de 1994 et dans ses crimes de guerre et économiques dans la sous-région. Et de l´autre, on trouve ceux qui, pour avoir été de près ou de loin impliqués dans l´accomplissement de ces différentes tragédies, à travers leur soutien multiforme à lui, le font par sentiment de culpabilité, et manifestent ainsi au Rwanda leur solidarité à titre de compensation financière, du fait d´avoir instrumentalisé le régime criminel de KAGAME, en vue d´atteindre leurs objectifs géostratégiques dans les pays de la région des Grands Lacs africains, au premier rang desquels la RDCongo.

Par excellence, fameuse « Concession internationale et Caverne d´Ali Baba à ciel ouvert » qu´il a ouverte à leurs compagnies minières transnationales sans scrupules. De même que, lorsque l´on reçoît ou que l´on recevait Paul KAGAME à la Bourse de Londres (The London Stock Exchange) pendant le week-end de la Toussaint de novembre 2009 pour négocier avec lui les prix de matières premières de base et stratégiques que ne regorge quasiment pas son pays, ces gens-là savaient et savent exactement ce à quoi ils jouent. D´où leur bienveillance et leur laxisme vis-à-vis de ce régime génocido-militariste qui fait leur affaire.

Voir le lien: http://survivorsnetworks.blogspot.se/search?updated-max=2009-11-12T10:12:00%2B01:00&max-results=20&reverse-paginate=true&start=36&by-date=false

La RDCongo est militairement et politiquement occupée, et économiquement pillée.

Au-delà de cela, il y a aussi le pillage pratiqué directement par le Rwanda sur l´économie et les Finances de la RDCongo, au travers notamment des prélèvements sur de fonds de l´administration fiscale et sur ses recettes douanières tenues par un citoyen rwandais, Déogracias RUNGWIZA qui trône à la tête de l´Office congolais des Douanes et Assisses (OFIDA) en sigle. Ce dernier est en réalité le gendre du soi-disant « président de la république » et proconsul rwandais de Paul KAGAME en RDCongo, car marié à la fille de celui-ci, sa vraie épouse d´amour.

Alors qu´avec l´officielle Olive LEMBE, ce n´était qu´un mariage de raison pour régulariser sa situation « d´immigré clandestin rwandais » en RDCongo, tel que le confirmait d´ailleurs lui-même: « […] mais je suis marié à une femme congolaise.», répondait-il tout bêtement à une question d´un journaliste américain, Jackson Wilson, relative à sa fausse nationalité congolaise, lors de sa suicidaire interview accordée en septembre 2007, en marge de la 62ème  Session de l´Assemblée générale de l´ONU à New York.

Voir le lien : http://cdfafrique.afrikblog.com/archives/2007/10/14/6528614.html

Grâce à cet imposteur notoire venu en mission de service, et aidé par d´inconscients et traîtres congolais, le Rwanda a pratiquement réussi à infiltrer toutes les institutions de l´État congolais qui, au fil de ces vingt dernières années, ont été de fond en comble infestées de Rwandais qui y travaillent au profit de leur pays, en servant de « cordon ombilical » pour le transfert de richesses pillées de la RDCongo vers le Rwanda. De la Présidence de la république, au Parlement bicaméral, jusqu´au Gouvernement ; en passant par tous les circuits bancaires, les services de sécurité et renseignement, de l´Armée à la Police nationales, à travers de prétendus « Brassage et Mixage ».

Des termes insolites, sortis de nulle part et ne signifiant rien de légal et de légitime, consistant à intégrer aux postes stratégiques − « au nom des soi-disant Accords de paix imposés aux Congolais » − près de 43 000 soldats rwandais, 14 généraux dont le « Commandant suprême » des FARDC (l´armée nationale) en la personne de celui qui se fait faussement appeler Joseph KABILA, 545 officiers sur un total d´environ 130 000 hommes, dans l´appareil militaro-policier et sécuritaire de la RD Congo, désormais sabordé et paralysé de l´intérieur. D´où son inefficacité surprenante face aux récurrentes agressions militaires rwandaises. Soyez-en sûr, soumise à une telle situation injuste, à un tel degré d´infiltration à outrance, on donnera sa main à couper : « même la toute-puissante armée de Russie, aurait jamais pu gagner la guerre contre la petite Géorgie en 2008, ni même contre sa propre rébellion tchétchène en 2000 ».

De là, vous comprendrez pourquoi la RDCongo est continuellement instable dans sa partie orientale frontalière au Rwanda, à l´Ouganda et au Burundi. Et pourquoi aussi cet infiltré rwandais imposé à la tête du Congo tient coûte que coûte à se maintenir au pouvoir, au prix de massacres de Congolais à travers le pays entier. Car lui, n´est que le « Cheval de Troie », au service de son pays d´origine et de la mafia politico-financière internationale dirigée par l´Occident, contre lesquels se bat en réalité le peuple martyr de la RDCongo, innocente victime d´une vaste conspiration internationale, à cause de ses richesses tant convoitées. Mais ne vous en faites pas, car d´après eux, pour se disculper et se donner bonne conscience malgré les évidences, ne s´agit là que de la fantasmatique « Théorie du Complot » dont les Congolais, tous comme atteints de paranoïa, auraient pris l´habitude de voir partout et d´accuser gratuitement tout le monde…

Cap 2020 : faire du Rwanda le Singapour d´Afrique n´est qu´une illusion, car tout ne repose que sur des pieds d´argile ?

Gonflé d´orgueil démesuré à cause du soutien de ses maîtres, et fort de sa mainmise sur les immenses richesses pillées en RDCongo, Paul KAGAME et sa bande au pouvoir s´étaient par fanfaronnade fixés l´objectif de transformer le Rwanda en « Singapour ou en Suisse d´Afrique » d´ici 2020. Jour pour jour, nous n´en sommes plus aujourd´hui qu´à moins de trois ans de ce cap. Et c´est l´occasion de bien se demander s´ils y parviendraient comme prétendu. À ce jour, tout porte à croire que cela ne demeure encore qu´une lointaine illusion, qui a un long chemin à parcourir.

Soulignons que le Rwanda, n´est toujours pas sorti d´une économie de rente basée essentiellement sur le thé (et un peu de café), par excellence, son principal produit d´exportation. Et d´insister, qu´il n´en produit pas autant que le Sri Lanka, la Chine, le Kenya ou l´Inde pour ne citer ceux-là. De même qu´au niveau du commerce international, sur le plan de la concurrence, on a jusque-là de la peine à percevoir l´ombre de divers produits finis sortis d´une industrie manufacturière rwandaise très dynamique et en plein essor, qui jouiraient d´un avantage non négligeable au point d´envahir déjà le marché africain et mondial par extension, lesquels produits lui généraient d´importants revenus d´exportation.

Moins encore un secteur de services d´envergure internationale. De ce fait, on est en droit de se demander : sur quoi est-ce que ce régime criminel comptait-t-il pour soutenir la réalisation de ses légitimes desseins ? On ne bâtit pas une économie solide, viable et pérennante en comptant sur l´aide publique au développement et sa prédation criminelle endémique des ressources du voisin. Car il suffirait que l´on ferme les robinets de l´aide internationale et que l´on colmate ou assèche ses sources du pillage en RDCongo, pour voir cette fameuse économie rwandaise, en réalité aux pieds d´argile, tel un château de cartes, s´effondre en un laps de temps record.

Là-dessus, les Américains en savent bien quelque chose. Autrefois au Texas (USA) par exemple, il y avait fallu que certaines réserves de pétrole soient épuisées, pour voir du jour au lendemain comme conséquence directe : l´industrie et l´économie de certaines régions s´écrouler ; des agglomérations se transformer en villes fantômes et tomber enfin en ruines. À la lumière de ceci, on peut présumer que le Rwanda ne fera pas exception à ce sort qui le guette, si jamais il n´arrivait pas à fructifier son butin de guerre, en diversifiant son économie, une fois que la RDCongo aura recouvré sa souveraineté, son indépendance, la paix, la sécurité et la stabilité, sous l´action des patriotes congolais qui sauront mettre définitivement fin à l´état actuel d´occupation rwando-étrangère. Bref, toutes ces espérances d´un soi-disant « Suisse ou Singapour africain » ne sont qu’un mirage. Toutefois, il est de leur droit se construire des châteaux en Espagne, car on ne peut les en empêcher.

Depuis quand est-ce que tuer, voler et dérober les biens d´autrui sont-ils devenus des valeurs à exalter ? Dans quel siècle vit-on en définitive ?

Si pour les autres, au fil des siècles de leur Histoire, le fait notamment d´aller à l´aventure à travers les mers et océans de la planète à la conquête du monde; et se livrer ainsi à de génocides de populations entières et l´anéantissement des civilisations d´autrui; de réduire en exclaves et au statut de bêtes de somme marchadisables des êtres humains; ou de coloniser en coupant les mains et les sexes des autochtones jugés de « récalcitrants », avec pour but final de s´emparer de leurs terres et des richesses forestières, minières et autres, afin de satisfaire leur boulimie économico-financière et bâtir ainsi leur prospérité économique, sont actes normaux de « droit divin »; cela se rapporte certainement à la conception qu´ils ont de la vie, des biens matériels et de leur paradigme de valeurs morales. La fin suffit à justifier les moyens, il paraîtrait que pour eux : la politique est une science sociale sans éthique, et qui n´a point d´ami, où seuls les intérêts comptent au nom de la « Raison d´État » autrement dit : the « National interest » pour les autres.

C´est dit, pour nous autres Africains, la question du soi-disant « développement économique et social du Rwanda » que l´on met hautement en lumière, devrait honnêtement parlant, pouvoir partiellement donner lieu à des questionnements d´ordre éthique, quant aux méthodes dont use ce pays pour y parvenir. Logiquement, cela devrait été considéré comme une vraie honte sur le plan éthique. Pourtant, il semblerait que certains Africains seraient plutôt là à applaudir voire à cautionner ce prétendu « succès », avec autant de cynisme que le font les Autres qui en tirent profit au-delà des mers.

On en va jusqu´à voir la BAD (Banque africaine de développement), en réalité filiale de la Banque mondiale, attribuer de « prix d´excellence » à Paul KAGAME. D´où la question de savoir si l´Afrique garderait-elle encore un minimum de bon sens et valeurs morales héritées de nos ancêtres ? Ou que les Africains souffriraient-ils désormais d´un « Syndrome de Stockholm » collectif, en adoptant « aveuglement » les thèses de leurs exploiteurs séculaires ?

Et curieusement, même le Croyant africain, réputé être d´une grande foi et d´une faveur chrétiennes sans égales, semble lui aussi avoir succombé à la tentation en faisant fi de ses valeurs ; lorsqu´il supporte ce gangster de Paul KAGAME, en ignorant éperdument cette fameuse parole de vie du Fils de l´Homme (J. Christ) − qui lui aurait plutôt servi de garde-fou − telle que stipulée par l´Évangile de Jean chapitre 10 verset 10 : « Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance ». D´aucuns diraient, on s´imagine bien, qu´on aura mauvaise grâce que de faire procès au soi-disant « succès économique rwandais ». Loin de là !

Car on ne fait que restituer la vérité longtemps occultée, ou plutôt ignorée, dans ses aspects les plus sombres à ce propos. Toutefois, cela se comprend bien, sachant que le Rwanda est un pays enclavé sans débouché sur la mer, ainsi donc, beaucoup d´autres pays de la région, grâce à leurs infrastructures portuaires d´exportation sur l´Océan indien en tirent eux aussi profit, en expédiant le riche butin de sang vers les compagnies anglo-saxonnes, au premier rang desquelles (USA, UK, Canada et Israël), mais aussi vers d´autres pays industrialisés.

A cet effet, il va peut-être falloir réduire nos différents pays africains à échelle de nos quartiers respectifs où nous étions nés (ées) et avions grandi, (ou là où nous vivons actuellement) pour pouvoir illustrer au mieux l´action de Paul KAGAME, portant sur le fameux « développement économique et social » du Rwanda dont il est question ici, à travers la métaphore qui suit, exprimée en forme d´une interrogation faite à vous en tant que lecteur (lectrice), afin d´en simplifier ainsi sa compréhension :

Je cite: « considériez-vous (au passé comme présent) comme « un  Héros », ou plutôt comme « un Modèle » dont vous étiez fier (ère) et vantiez les mérites, le chef de gang et voleur à main armée du quartier qui, usant des faux-fuyants, et même si ne s´attaquant pas directement à vous et votre famille; se livrait nuitamment ou au grand jour de façon récurrente, à des intrusions violentes chez une des familles voisines quelque peu « nanties », dans le but: d´en égorgeant les membres; détruire et s´emparer de leurs biens de valeur; qu´il revendait à des receleurs bien connus des quartiers voisins; en se servant enfin du produit de la vente de ses actions criminelles, c´est-à-dire cet argent du sang de ses victimes, pour transformer sa maison familiale en splendide château et améliorer les conditions de vie de famille? » Fin de citation.

Eh bien, si c´est par la négative que vous y répondrez, eh bien c´est bon, car vous avez encore votre sens de l´éthique bien en place. Autrement, dites-vous que cela revient au même que de faire l´apologie du crime et des anti-valeurs, que d´exalter Paul KAGAME et son régime criminel pour ses soi-disant hauts faits économiques et sociaux. Cela relève plutôt d´une décadence morale et d´une abominable inversion de valeurs, que l´on voudrait transformer en bien et imposer au reste du monde.

Sachant bien que dans la mentalité collective africaine, nous croyons plus ou moins tous au « karma » et ses conséquences à venir, dues au sang des victimes innocentes criant vengeance. Car, ces mêmes receleurs qui l´instrumentalisent aujourd´hui contre la RDCongo, pourraient un jour ou l´autre, au gré de leurs intérêts, en faire autant en se servant d´un pays voisin contre le vôtre, vous qui lisez ces lignes. Ne perdons pas de vue que leur politique est une arme aveugle qui peut se retourner contre n´importe qui et à n´importe quel moment.

Africains, gardez-nous de comparer nos chefs d´État respectifs à Paul KAGAME.

Loin de toute idée de vouloir faire ici le plaidoyer des autres chefs d´État d´Afrique, et tenter ainsi d´occulter leurs failles ou de les dédouaner de leurs responsabilités dans ce qui va mal dans leurs juridictions respectives en matière de développement économique et de justice social, car au-delà de la crise internationale due à plusieurs facteurs dont la chute vertigineuse du prix baril du pétrole, nombre d´entre eux, ne gèrent certes pas comme il se devait les finances et les économies de leurs pays, pour plupart en plein marasme. Toutefois, on s´accorderait sans nul doute à dire qu´ils auraient pu faire mieux selon la condition de chacun de leurs pays.

Mais plutôt que de les renvoyer sans autre forme de procès, dos à dos avec Paul KAGAME, il faudrait en revanche, en observateur impartial, procéder à un examen comparatif et objectif de l´Afrique globalement, qui prenne en compte le fait que rares sont ceux d´entre eux qui, au cours de ces deux dernières décennies, ont dû bénéficier de mêmes atouts que le Rwanda sous la dictature à l´état pur de Paul KAGAME. Atouts se rapportant aussi bien à l´aide publique massive au développement qu´aux immenses ressources toutes catégories confondues de la RDCongo, sur lesquelles le régime rwandais a réussi à faire main basse au moyen du pillage, lui générant ainsi d´importants revenus financiers tel qu´évoqué sommairement tout au long de cette réflexion.

Et parmi tant d´autres atouts ayant concouru en faveur de l´adhésion des populations rwandaises à cet effort du « développement », il y a entre autres: l´homogénéité linguistique du pays, à savoir: la seule langue kinyarwanda; une démographie à très forte densité au kilomètre carré certes, mais avec une population globale comparativement faible d´environ 10 millions d´habitants, vivant à hauteur de 70% de l´agriculture et peu instruite car ayant le taux d´analphabétisme le plus élevé en Afrique, malgré les efforts louables fournis en matière d´éducation selon l´UNESCO, facteur de taille pour une obéissance aveugle et parfois irrationnelle au chef; regroupée à l´intérieur d´un petit État policier où toutes les libertés politiques et civiles sont bafouées, et où une presse indépendante ou d´opposition est inexistante, sous le joug d´un régime totalitaire, génocido-militariste, belliqueux et réfractaire à toute idée de démocratie participative, qui moleste, emprisonne arbitrairement ou chasse ses opposants politiques hors du pays. Bref, c´est le comble de la pensée inique…

Et pour couronner le tout, le régime rwandais reste le dernier sur la planète en plein 21ème siècle, à avoir hérité et à se disputer la première place avec l´irréductible et vaillante Corée du Nord : des méthodes anachroniques datant de l´époque soviéto-stalinienne révolue avec des élections malgré tout dites « présidentielles » à candidat unique, aux résultats scandaleusement ridicules de 98,63% des suffrages exprimés pour Paul KAGAME. Rappelons que tous les candidats de la vraie Opposition avaient été illégitimement écartés de la course, lors de la pièce de théâtre électorale qui eut lieu là-bas, et dont les résultats furent publiés le samedi 5 août 2017.  Quelle crédibilité dis donc !

Cela étant, pour un pays comme le Rwanda, d´une superficie de 26 338 km2, égale voire inférieure à celles des préfectures ou des territoires de la plupart de nos pays respectifs; soit 12 fois plus petit que la Côte d´Ivoire ou le Congo-Brazzaville, 18 fois moins que le Cameroun, 47 fois moins que le Mali ou l´Angola, et 89 fois moins petit que la RD Congo; la conjugaison de tous ces éléments, avec l´aide massive au développement qui, à elle seule, n´a jamais suffi à développer le moindre pays africain; mais avant tout à cause du « Pactole congolais », représentant pour le régime au pouvoir à Kigali une vraie « Manne du Ciel ou Jackpot » sans lequel le prétendu « succès » n´aurait jamais pu être possible; il ne peut qu´y avoir des changements et des progrès significatifs en matière de développement économique et social.

Et quant à la guerre civile et son corollaire : les massacres de 1994, le Rwanda n´est pas le seul à en avoir souffert. Et d´ailleurs rappelons que c´est fut ce même régime en était le promoteur, en abattant l´avion présidentiel de Juvénal HABYARIMANA. Donc, il n´y a rien d´exceptionnel dans l´action de Paul KAGAME, sinon qu´il continue de jouir d´une situation avantageuse par rapport aux autres chefs d´État africains. A moins de souhaiter avoir aussi un tel régime barbare chez vous. Bref, on y trouve une très grande différence. Voilà ! C´est ça même qui est la vérité.

Ceci étant dit, à ceux d´entre nous Africains qui ont eu tendance à se livrer à de telles comparaisons, il leur sera vivement conseillé de s´en préserver du moins pour un temps, car comparaison n´est raison dit-on. Car actuellement, il est à constater qu´il y a pour ainsi dire un « défaut de parallélisme ». Ils auront bien le loisir d´établir un rapprochement bien justifié entre le Rwanda de Paul KAGAME et les autres leaders africains et le niveau développement économique et social de leurs pays respectifs, le jour où il y aura une approche comparative équitable, réunissant les mêmes éléments comparatifs de part et d´autre. C´est-à-dire :

  1. Lorsque le Cameroun à son tour aura réussi, en réveillant les vieux démons de l´ex-contentieux sur la presqu´ile de BAKASSI, grâce à l´aide économico-financière, diplomatique et militaire de principales puissances et compagnies multinationales occidentales, à occuper le grand voisin Nigérian, à infiltrer toutes ses institutions et à y placer un pouvoir fantoche à Abuja dirigé par un Camerounais pur-sang; qui fera du Cameroun un plus gros exportateur de pétrole que le Nigéria, sans pourtant disposer d´autant réserves prouvées que celui-ci dans son sous-sol. C´est alors que l´on saura comparer sur la base d´équité l´action du Président Paul BIYA à celui de son homologue rwandais, ainsi que le niveau de développement économique et social de leurs deux pays respectifs, quand bien même celui-ci continue à mal gérer la « Crise anglophone » en cours dans les régions du Sud-est et du Nord-est son pays.

    2. De même que lorsque le Liberia aura fait autant de la Côte d´Ivoire, et à supplanter celle-ci en matière d´exportation de café-cacao, sans en disposer d´autant de plantations. Ce sera alors opportun de rapprocher l´action et le bilan de la présidente sortante Ellen Johnson SIRLEAF qui tire sa révérence, à celle de Paul KAGAME, et comparer ainsi le degré de développement économique de ces deux pays.

  2. Pareillement, quand la petite Gambie s´emparera de son grand voisin sénégalais, et exporterait plus d´arachide et de poisons que le Sénégal, sans en posséder ni autant de champs, ni des eaux territoriales aussi poissonneuses que ce dernier. C´est alors que la comparaison entre les pays sur la question son développement rapport à celui du Rwanda sera fondée.
  3. Enfin, lorsque le petit Malawi ou la Zambie aura fait de même de l´Angola grâce aux mêmes soutiens occidentaux, autant le Rwanda en a fait de la RDCongo, et à devenir un plus gros exportateur de pétrole et de diamant que l´Angola, sans toutefois en regorger autant de réserves prouvées dans son sous-sol. Ou que le Lesotho ou le Swaziland, aura réussi à en faire autant de la grande voisine l´Afrique du Sud, et verraient leurs exportations en or, maïs, laine, sucre, arachide et tabac, supérieures à celle du pays conquis. Ainsi donc, le rapprochement entre eux et le Rwanda sera bien justifié.

À Paul KAGAME de réformer l´Union africaine : est-ce une mauvaise blague ou quoi ?

Franchement, nombreux sont ceux qui éprouvent sérieusement de la peine à concevoir que la tâche de « réformer » l´Union africaine ait été soi-disant confiée à Paul KAGAME. Est-ce par que l´Afrique et ses autres leaders seraient-ils déjà à court d´inspiration ou plutôt incapables ? En effet, ses « bonnes intentions » ne doivent cependant pas faire oublier aux Africains que KAGAME est par excellence celui qui a toujours remis en question l´un des principes fondamentaux et article premier de cette même Union. À savoir : « le Principe de l´intangibilité et de l´inviolabilité des frontières héritées de la colonisation ». Bref, il s´en moque éperdument !

Saviez-vous que pour justifier ses multiples invasions et l´occupation de régions entières du territoire de la RDCongo, Paul KAGAME en vrai hors-la-loi, fait fi dudit principe, et considère les provinces orientales congolaises du Grand Kivu, qui ont vu au fil des décennies déferler des millions de réfugiés rwandais généreusement accueillis, frontalières au Rwanda comme un « espace vital » leur appartenant ? Profitant de la faiblesse du Gouvernement fantoche de Kinshasa à ses ordres, c´est bien dans cette logique belliqueuse qu´il a dû modifier les frontières internationalement reconnues, en déplaçant les bornes marquant la ligne de démarcation entre les deux pays, amputant ainsi une portion du territoire congolais. Cela ne suffirait-il pas à constituer un prochain et légitime « Casus belli » entre les deux pays, une fois la RDCongo libérée, se demande-t-on ?

Si chaque pays se muait en État-gangster comme le Rwanda, et se mettait à mener une telle politique irréfléchie, alors rassurez-vous que l´Afrique se transformera en jungle et sera à feu et à sang, où tout le monde sera en état de guerre permanent avec tout le monde. Car tenant compte des réalités historico-géographiques issues de la Conférence de Berlin de 1885, il ne fait l´ombre d´aucun doute que chaque pays trouvera des terres à revendiquer dans le territoire de son voisin. Ainsi, la paix, la sécurité, la stabilité, l´amitié et la solidarité africaines seront pour longtemps sacrifiées, y compris le développement du continent.

D´abord pour commencer, quelle est la qualité des rapports qu´entretient le Rwanda de Paul KAGAME avec ses quatre voisins limitrophes que sont la Tanzanie, le Burundi, l´Ouganda et la RD Congo, au-delà des apparences diplomatiques ? Réponse : exécrables ! À chacun de ses quatre voisins, il lui a soit fait guerre ouverte ou soit la guerre sous faux drapeau. Autrement, il leur a tous menacé de déstabilisation comme c´est actuellement le cas du Burundi qui, après avoir été son complice contre la RDC, découvre à ses dépens que c´est une arme à double tranchant, et en fait lui-même à son tour la triste expérience depuis 2015. Ainsi pour l´histoire entre le Rwanda et la RDCongo, il est à retenir que le passé n´est pas enterré, ni même pas passé, car il important pour comprendre le présent et le futur.

Voir le lien : http://www.cameroonvoice.com/news/article-sport-17039.html

Ainsi, venons-en à la question de l´autonomie financière de l´Union africaine vis-à-vis de l´Union européenne − qui la finance presque entièrement − que tout le monde appelle de ses voeux. L´idée de la création d´une taxe de 0,2% sur les exportations des produits non africains, préconisée par Paul KAGAME de voir l´Afrique se prendre elle-même en charge par ses propres sources de financement est en soi bonne, mais seulement que ce dernier serait plus convaincant et crédible, lorsque qu´il aura prouvé l´Afrique d´avoir été capable de mettre un terme à la dépendance financière endémique à hauteur de plus de 60% du budget annuel dont souffre son propre pays le Rwanda, vis-à-vis de ces mêmes bailleurs de fonds d´Europe et d´Amérique du nord.

En conclusion, la réforme de l´Union africaine est et reste par-dessus tout : une responsabilité collective qui a besoin de se nourrir de l´apport de tous les pays membres dont bien évidemment celui du Rwanda. Mais d´en confier la tâche à lui seul, relève purement et simplement d´un paradoxe. Car il n´en ni digne, ni capable. Eu égard au fait que le régime en place, depuis son accession au pouvoir, a transformé ce pays en État-gangster et en vrai « Chien de l´Ennemi », ayant passé les plus clairs de son temps − pour le compte des puissances occidentales et leurs multinationales qui, en retour, lui garantissent la pérennité de son régime criminelle et une impunité internationale – à exterminer et discriminer ses propres populations à cause de leur appartenance ethnique (Hutu); à faire la guerre aux conséquences désastreuses aux voisins africains ou à vouloir les déstabiliser; foulant ainsi aux pieds aussi bien la Charte de l´Union africaine que le droit international tel que évoqué ci-haut.

On aura beau vanter les prouesses économiques réalisées par le régime rwandais de Paul KAGAME, par ceux qui certes en tirent profit, ou par ceux qui, particulièrement en Afrique, ne semblent jusque-là n´avoir rien compris du dessous des cartes de ce « succès » en trompe-l’œil, reposant sur du sable mouvant. Mais il est pourtant à noter que cette économie rwandaise aussi « florissante » paraît-elle, roule sur du faux, et ne saurait tenir longtemps, avant de s´effondrer comme un château de cartes, dès qu´on aura tôt fait de colmater les brèches et assécher toutes les sources de pillage qui l´alimente depuis la RDCongo voisine. Bref, le Rwanda qui a ses propres réalités socioculturelles, ses spécificités économiques et politiques, certes, non transposables ailleurs, et ne pourra de ce fait : ni être considéré, ni servir de « modèle » en Afrique. Car ce statut de responsabilité comme « locomotive » pour ainsi dire, que d´aucuns tenteraient à tort de lui attribuer, dépasse largement le contexte rwandais autant que son poids économique, et rend ainsi utopiques ses excessives ambitions, aussi légitimes soient-elles.

Et en ce jour de la Toussaint, il est plus qu´opportun de dire : Paix aux âmes des millions d´innocentes victimes en RDCongo et au Rwanda de cette machiavélique politique américano-occidentale, instrumentalisant depuis plus de deux décennies Paul KAGAME et son régime criminel, qui a transformé le Rwanda en un État-gangster dans la région des Grands Lacs africains !

STOCKHOLM, le 1er novembre 2017

Pépin LULENDO

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