Sur appel des partis politiques et autres associations de la Société civile, la journée ville morte en province du Sud-Kivu de ce mercredi 1er novembre 2017 a été plus que suivie et spécialement à Bukavu, la capitale de la province. L’objectif poursuivi avec cette action étant de réclamer la publication d’un calendrier électoral, la tenue desdites élections mais surtout l’alternance.
La paralysie remarquée à travers la province l’a été pour une fois avec l’action en front commun des partis politiques de l’opposition dont l’UDPS, l’UNC, les mouvements citoyens, le Collectif d’Action de la Société Civile (CASC). Se situant dans le prolongement d’une série de manifestations depuis le début de la semaine, la journée ville-morte dans le Sud-Kivu intervient après celle de Goma du 30 octobre 2017 qui s’est terminé dans le sang et la violence avec plusieurs blessés et morts parmi les manifestants et les forces de sécurité.
Ces manifestations pacifiques se sont déjà déroulées avec divers fortunes dans différentes villes du pays comme Beni, Bunia, Kisangani et Mbandaka pour exiger le départ volontaire du président Joseph Kabila de la tête du pays avant le 30 novembre 2017. Banques, boutiques, écoles sont restés fermées et chose bizarre, même la mairie de Bukavu est demeurée portes closes comme pour respecter le mot d’ordre.
Il faut noter une forte présence des services de sécurité à travers la police nationale qui avait pris position dans les points stratégiques de la ville de Bukavu pour ainsi éviter tout quelconque débordement. Ce sont les cas de places tels que le Rond-point de l’Indépendance, la Place du 24 Novembre, le quartier Bagira, d’Ibanda tout comme celui de Kadutu.