INTERPELLATION DE LA Conférence Episcopale Nationale du Congo CENCO
Le devoir de sauver la nation congolaise !
Biens chers Excellence Nosseigneurs Evêques, membres de l’épiscopat congolais,
Mus par l’attachement indéfectible à notre Mère-patrie, la République Démocratique du Congo (RDC), et profondément habités par le souci de stopper l’historique descente aux enfers de notre pays, nous, membres de la Convention des Congolais de l’Etranger, CCE en sigle, avons décidé de vous faire parvenir notre interpellation au sujet de la situation chaotique de notre chère Nation ; « qui va très mal », aviez-vous déclaré dans votre message du 23 juin 2017.
Au-delà de ce constat amer, dont l’expérience terrifiante est vécue au quotidien par notre peuple à travers tout le territoire national, il s’agit à présent du « devoir de sauver la nation congolaise ». C’est toute la portée et le sens de notre présent message.
Situation politique actuelle
Un petit pas en arrière ne saurait manquer de nous renseigner qu’après 32 ans de la dictature de Mobutu, le peuple congolais avait pris une part active dans la lutte pour la démocratisation du pays et a payé le lourd tribut que fut la perte de ses filles et fils, tombés sous la répression sanguinaire de celui qui se croyait « l’éternel roi du Zaïre ».
Même si le rôle joué par l’Eglise catholique dans les années 90 était confus, on ne saurait ignorer le fait que c’est la mobilisation du laïcat catholique romain qui dressa le peuple sur le chemin de la dictature de Mobutu et obtint, au prix du courage exceptionnel et des sacrifices immenses, la réouverture du forum de l’espoir ; que fut la Conférence Nationale Souveraine. On a autant apprécié également le mémorandum des évêques à Mobutu ainsi que le rôle joué par Son Excellence Monseigneur Monsengwo dans le processus de démocratisation inachevé des années nonante.
Mais hélas, parce que l’Eglise n’a pas pu accompagner le peuple jusqu’au bout, son combat fut une fois de plus usurpé par une bande d’aventuriers infiltrés par les prédateurs de toute la maffia internationale et conduits par Laurent Désiré Kabila.
Cette fausse libération, ce cheval de Troie à la congolaise, est à la genèse de toute la tragédie actuellement en cours au Congo. C’était le début de notre saut collectif vers l’inconnu ; avec son lot de malheurs indescriptibles imposés à notre peuple. Après des dialogues-rendez-vous manqués, après des tentatives de semblant de démocratie aux élections tronquées de 2006 et de 2011, nous revoilà redevenus à la case de départ et, même pire encore, où la vraie nature foncièrement antidémocratique du pouvoir en place est mise à nu et n’a plus aucun prétexte, ni aucune prétention de bon sens et de démocratie.
Votre responsabilité
Si besoin en était, il sied de rappeler que vous êtes fils de ce pays ; pasteurs oui, mais d’abord frères biologiques des Congolais déshumanisés et frères dans le Christ de ce peuple, qui vous appelle, vous ses pasteurs, à son service. Votre engagement au sein du peuple pour l’aider dans sa noble lutte pour ses droits donnera la mesure de votre sens de la charité envers les opprimés.
Certes, les peuples n’ont que les dirigeants qu’ils méritent ; au point que dans une authentique philosophie de responsabilité, on ne saurait à première vue, rendre responsable une institution, comme la vôtre, de la situation de non Etat qu’est devenu le Congo, plaque tournante de toute la maffia internationale. Cependant, votre responsabilité se situe au niveau de la part que vous avez voulu prendre dans cette crise politique fabriquée par Kabila et ses thuriféraires.
En effet, au cours de l’année 2016, vous avez été de ceux qui ont cédé aux pressions d’une certaine communauté internationale pour donner une chance à la paix, à l’alternance démocratique pacifique. Vous avez été la plaque tournante et le pouvoir organisateur de ce que certains compatriotes avaient jugé impossible ; à savoir : les négociations, qui ont abouti à l’Accord de la Saint Sylvestre qui contraignait Kabila à quitter pacifiquement le pouvoir au terme d’un scrutin apaisé et crédible. Naïveté ou pragmatisme ? On ne saurait trop le dire. Est-il que tout a confirmé le scepticisme des certains de nos compatriotes. L’Accord, que vous avez permis d’engendrer, a été foulé aux pieds par M. Kabila qui, par ce fait, vous a tournés en bourrique, vous a humiliés, s’est foutu de vous et, depuis lors à travers vous, a nargué, une fois de plus, tout le peuple ; dont il a pris le destin en otage.
Rien ne s’est passé dans le sens que vous aviez annoncé au peuple ; selon l’issue sur laquelle vous aviez convaincu des millions des compatriotes à vous faire confiance. Aucune mesure de décrispation prise par l’Accord de la saint Sylvestre n’a été appliquée. L’insécurité est toujours au rendez-vous et savamment orchestrée par le pouvoir prédateur de Kabila. Les libertés publiques et individuelles continuent à être bafouées.
Le peuple ne peut même plus s’exprimer, ne serait-ce qu’à travers des manifestations pacifiques, sous peine d’être tué par les sbires sans état d’âme, « les bana mura ». Kabila nous a donc fait opérer un retour en arrière de plusieurs décennies. Inconsciemment ou par mépris pour notre peuple, il nous a replongés dans les atrocités d’une dictature plus que brutale, sanguinaire et barbare.
Vous êtes donc, chers Evêques, comptables du glissement de Kabila, des massacres qui s’en sont suivis, des fosses communes, des millions des déplacés internes et externes, des viols qui se commettent toujours et encore, du pillage de nos ressources. Parce qu’ayant cru, de bonne foi peut-être, qu’une issue pacifique était possible, vous avez contribué à prolonger la présence nocive du loup dans la bergerie et la poursuite de la tragédie qu’il impose à la nation. Que faire ?
Enjeux actuels
Seul un peuple conscient de son histoire peut changer son sort (Ferdinand Ilunga)
Le rappel des faits ci-dessus ne vise en rien à ressasser le passé. Moins encore à susciter et entretenir une nocive nostalgie. Il répond tout simplement à une exigence, celle de ne pas oublier l’origine de nos malheurs ; de peur de les revivre pour toujours.
En effet, parce que les mêmes causes produisent les mêmes effets, il est plus que temps de conjurer le sort, de ne plus commettre les mêmes erreurs ; mais, surtout, de prendre résolument le chemin du combat aux côtés de notre peuple ; qui n’a que trop souffert.
Sans sourciller, vous continuez à parler de l’Accord de la Saint-Sylvestre ; alors que Kabila l’a déjà torpillé. Demander l’application de cet accord en ce moment équivaut à donner un autre sursis à Kabila sans aucune garantie du respect des termes conclus ; car, tout simplement, une telle exigence morale est bien loin d’être dans sa nature.
Pis encore, vous semblez ne pas admettre les défaillances de cet accord qui ne prévoit pas de mécanisme de sanctions et de correction en cas de défaillance dans son application, ni de remplacement des acteurs en cas d’indisponibilité ou d’autres contraintes prévisibles.
Vous ne pouvez pas envisager un autre dialogue avec les mêmes acteurs ; alors que celui, que vous avez conduit en 2016, a montré à la face du monde que Kabila ne respecte rien, ni personne. Manifestement, le Congo est devenu son butin de guerre, « une plantation, qu’il aurait reçue de son père ». Et vous l’avez d’ailleurs dit : « l’accord n’a pas été appliqué de bonne foi ».
Ainsi, actuellement, il ne s’agit pas d’une lutte de démocratisation. Il ne s’agit pas de la consolidation des institutions de la République. Il ne s’agit même pas d’élections, moins encore de développement. Au jour d’aujourd’hui, il s’agit de mettre hors d’état de nuire un individu et ses affidés. Il s’agit de bouter dehors un pouvoir illégitime et illégal. Il s’agit de barrer la route et faire échec à cette dictature que Kabila tente d’imposer à notre peuple en plein 21ème siècle.
Et là, parce qu’un grand pouvoir implique une grande responsabilité, il vous revient de jouer le premier rôle ; celui de mobiliser notre peuple à travers toutes les structures, que compte l’épiscopat congolais. Ce n’est plus le moment d’une certaine langue de bois ; car, notre ennemi commun est connu. Celui qui foule aux pieds constitutions, accords et lois de la République c’est Kabila. Celui qui se cramponne au pouvoir pour éviter de rendre des comptes c’est Kabila. Le comptable de toute la misère et de la désolation de notre peuple c’est Kabila. Le coupable des pillages de nos ressources c’est Kabila et sa bande. C’est lui qu’il faut neutraliser.
Ce n’est même pas le moment d’une quelconque neutralité ; car la nation est en danger. Notre peuple est en train d’identifier ses ennemis et ses amis. Il est temps que vous preniez clairement, résolument et ouvertement votre part au combat dans le camp du peuple.
Cet appel nous donne aussi l’occasion de relever l’incohérence de vos démarches auprès de l’Ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique au Conseil de sécurité, Mme Nikki Haley. Nous ne comprenons pas comment vous avez encore défendu un accord non appliqué de 2016 ; alors que vous avez paradoxalement relevé en 2017 que la classe politique congolaise ne cherchait que des intérêts égoïstes, était de mauvaise foi et, tirant les conclusions logiques de ce constat, que vous aviez alors appelé le peuple à se mettre débout dans votre message du 23 juin 2017. Le peuple, qui vous fait encore confiance, a compris qu’il doit se prendre en charge, se mettre débout pour chasser les prédateurs et tueurs cyniques du clan Kabila. Ce peuple vous convoque à participer à sa libération sans atermoiements, ni complicité avec les politiciens véreux.
La porte de sortie de crise
Par la désunion de son peuple, par le paroxysme d’appauvrissement de sa population, par l’exacerbation de sa crise politico-institutionnelle ainsi que par la recrudescence et la généralisation de l’insécurité dans ce pays, le Congo inquiète plus que jamais. Comment surmonter ce marasme complexe ; qui assombrit l’avenir de plusieurs générations de ses enfants et risque de se répercuter sur toute sa région géographique déjà bien fragilisée par d’autres fléaux ?
Dans la diaspora, de manière globale, et à la CCE plus spécialement, nous avons choisi de ne pas nous résigner face au déclin forcé et accéléré imprimé à la patrie chère à Emery-Patrice Lumumba. C’est pourquoi nous vous convions à examiner, au niveau qui est le vôtre, la nécessaire sortie de cette crise à travers les trois orientations que nous préconisons ci-dessous :
Réorganiser la vraie société civile.
Autrefois, vous aviez réclamé l’audit du fichier électoral, que vous n’avez pas encore obtenu jusqu’à ces jours. Parallèlement, M. Nangaa qui, il y a si peu de temps, avait besoin de plus de 500 jours après l’enrôlement des électeurs pour aller aux élections, ne s’est pas scandalisé lui-même de sortir brusquement un calendrier électoral dénué de tout sérieux et sans aucun rapport avec ses multiples démonstrations antérieures. Comment concevoir poursuivre la collaboration avec les personnes d’un tel acabit ? Quelle finalité en jaillirait ?
Entre l’absence de plan de financement de ses élections par ce gouvernement des jouisseurs et les 17 contraintes de Nangaa, on sait bien voir que ce calendrier n’était fait que pour la consommation extérieure et que rien ne se fera dans le sens du scrutin équitable et crédible tant attendu par notre peuple pour vivre sa première alternance démocratique pacifique.
En outre, si elles devaient avoir lieu, les élections ne doivent pas devenir l’occasion de blanchissement des auteurs et complices de la misère du peuple. Ceux-là doivent en être écartés et mis à disposition de la justice. Aussi, comment appeler à des élections alors que les animateurs de la CENI et les juges des cours et tribunaux sont corrompus ou se comportent en exécutants des ordres du clan Kabila.
C’est pour toutes ces raisons que nous vous exhortons bien vigoureusement à rejeter tout simplement, non seulement ce calendrier, qui est un énième stratagème de ce régime prédateur dans ses tentatives à confisquer définitivement le pouvoir, mais aussi tout ce processus électoral vicié.
Parce que Kabila a épuisé toutes les options pacifiques qui lui étaient offertes, parce qu’il multiplie des subterfuges pour faire de la question électorale une question politique. Etant donné qu’il est devenu ouvertement l’incarnation du mal congolais, il doit être mis hors-jeu.
La CCE vous exhorte donc à rejoindre le camp du peuple, désormais très nombreux, de ces millions de compatriotes, qui réclament une transition sans Kabila ; l’obstacle principal au processus électoral et démocratique. Entièrement dans la logique du règlement politique de la crise et dans la légalité, cette transition, préconisée sans Kabila, est constitutionnellement défendable ; notamment sur le modèle de l’accord que vous avez piloté en décembre 2016.
La société civile, à laquelle appartient la CENCO, compte en son sein des compatriotes épris de bon sens et de vérité, qui ont fait preuve d’une probité morale irréprochable. Une consultation avec la classe politique, celle qui n’est pas à la solde de Kabila, peut déboucher sur une ou deux personnalités consensuelles à même de diriger une courte transition et conduire le peuple aux élections pacifiques, transparentes et donc crédibles. Ne vous sous-estimez donc pas !
Il y va du sens même de votre mission prophétique. Car, dit l’Eternel : « … si tu ne parles pas pour avertir le méchant d’abandonner sa conduite mauvaise afin qu’il vive, le méchant, lui, mourra de sa faute, mais c’est à toi que je demanderai compte de son sang. Si au contraire tu as averti le méchant et qu’il ne s’est pas converti de sa méchanceté et de sa mauvaise conduite, il mourra, lui, de sa faute, mais toi tu auras sauvé ta vie. » (Ez 3, 18-19)
Ici, dans Ezéchiel, le prophète est présenté comme un guetteur ; mission qu’il vous revient de jouer résolument dans cette période critique, que traverse notre pays. Être le guetteur du peuple congolais en ce moment, où il est menacé de disparaitre comme nation, c’est identifier le danger qui s’abat sur le peuple de Dieu. Et comme le prophète Nathan devant le Roi David, passer à la vitesse prophétique et dire : « cet homme c’est toi ».
C’est à ce courage que nous vous invitons pour stopper le délitement de notre nation, redonner espoir à notre peuple et le mettre débout en l’accompagnant dans la conquête de ses droits, de sa dignité et de sa survie comme peuple et comme nation.
Comme en 2016 et toujours d’ailleurs, ce sont encore ceux qui ont créé le monstre, qu’est Kabila et l’ont machiavéliquement imposé à notre peuple, qui commencent à revenir au-devant de la scène en parure d’agneaux pour vous demander de cautionner un autre sursis, un nouveau permis de tuer à ce pouvoir de la mort. Nous croyons en la justesse de votre discernement des questions politiques et en votre sens patriotique, si élevé, que les sirènes d’ici ou d’ailleurs vous laisseront impassibles. Mais il est aussi de notre devoir de vous prévenir, d’oser vous éclairer.
En effet, c’est ici le lieu de vous encourager à résister à ces manipulateurs hypocrites. Ils n’ont rien à faire de la misère de notre peuple, ni de la prospérité de notre pays, dont ils ne convoitent, du reste, que les matières premières. Où étaient passés tous ces diplomates, quand Kabila, à maintes reprises, a violé la Constitution, par laquelle il a accédé au pouvoir et qui l’y a maintenu depuis des lustres ?
Qu’ont-ils fait quand il a torpillé l’accord qu’ils vous avaient pourtant encouragés à faciliter ? Que font-ils de tous nos morts sans sépultures et sans justice, tombés parce qu’ils ont réclamé d’être heureux sur les terres de leurs ancêtres ? Que font-ils de ces viols à large échelle et de tous ces rapports, tant officieux qu’officiels, que des experts de tout bord publient sur les atrocités insoutenables depuis des décennies au Congo ?
Non, chers Nosseigneurs Evêques, les temps sont gravissimes ! L’heure est venue, et c’est maintenant que devons tous conjuguer nos synergies pour sauver notre chère Nation. Il faut nous rendre à l’évidence que personne ne le fera à notre place. Le monde, qui nous entoure, est un champ de bataille. S’ils ne sont pas nos alliés, les autres n’ont que faire de nos malheurs.
Alors ne cautionnez plus jamais un autre sursis synonyme de la prolongation de la misère de vos propres fidèles, de vos propres frères et sœurs. C’est maintenant le moment où, par le courage et la détermination, vous devez vous hisser au rang des grandes conférences épiscopales qui ont aidé leurs compatriotes à relever leurs fronts, à arracher le respect de leur dignité. Pour y parvenir, la réorganisation de toutes les forces nationales, qui aspirent au changement, devient un impératif. Et dans sa dispersion actuelle, le peuple congolais a besoin d’un guide, d’un rassembleur avisé et écouté, à même d’approcher et de rapprocher tout le monde. En tant que bergers de l’Eglise, n’est-ce pas la mission que vous avez délibérément choisie ?
Excellence Nosseigneurs Evêques,
Vous avez dans votre Eglise nationale et dans l’histoire de notre cher pays, multiples prêtres, évêques et cardinaux modèles pour inspirer votre action. Pensez au Cardinal Malula, au Père Christophe Munzihirwa, aux consacrés et laïcs congolais, qui sont morts ; parce qu’ils ont rejeté le mal et qui ont lutté pour une vraie libération du peuple congolais ! Parce que vous œuvrez au pays et que vous connaissez le terrain, vous avez plus ou moins une idée claire sur de vrais compatriotes, qui se battent pour le bien commun.
Il vous appartient, après l’identification de ces forces vives, de procéder à cette réorganisation de la société civile afin de former ce front commun pour la République et ainsi organiser des manifestations et actions de protestation pour exiger le départ de ce régime de terreur. Il y va, non seulement de la survie de la nation, mais aussi et surtout de la pertinence de l’annonce de l’Evangile au peuple de Dieu ; dont le sort concret a toujours fait l’objet de la doctrine sociale de l’Eglise.
C’est en cela que vous ferez honneur à votre peuple et rendrez crédible votre pastorale. Recevez donc, chers Excellence Nosseigneurs Evêques, tous nos encouragements, nos salutations patriotiques les meilleures ainsi que l’expression de notre respectueuse et sincère dévotion.
Fait à Genève, le lundi 20 novembre 2017
Au nom de la Convention des Congolais de l’Étranger (CCE),
Le 1er Vice-président La Présidente
Ferdinand Ilunga Nkonko Séverine Tshimini Mbuyi
Lire document ici : http://www.convention-congolais-etranger.ch/437613275
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