A l’issue d’un séminaire de réflexion de deux jours tenu à Kinshasa du 20 au 21 novembre 2017, le Rassop a rendu public une déclaration signée de son président Félix Antoine Tshisekedi. Il y est question d’un passage au crible de la situation générale du pays dont Joseph Kabila s’est rendu « responsable de la grave crise politique devenue institutionnelle sur fond de marasme économique » qui secoue le pays.
Pour le Rassop, par le refus de Kabila d’appliquer l’Accord politique global de la Saint Sylvestre, il ne peut désormais se « prévaloir du titre du chef de l’Etat et devra céder sa place pour une transition » vers des élections apaisées. Pour cela, une refonte de la CENI et son audit sont nécessaires à l’étape actuelle.
Exigeant la fin des poursuites judiciaires ciblées contre certaines personnalités et la libération des opposants politiques ainsi que les autres militants des droits de l’homme, le Rassop dit « maintenir sa pression sur le pouvoir en place tout en poursuivant son programme de mobilisation du peuple ». Ainsi en appelle-t-il au même peuple « de participer massivement à toutes les manifestations pacifiques qui seront organisées jusqu’au 31 décembre 2017 conformément à l’article 64 de la Constitution »