Sur appel du Comité Laïc de Coordination (CLC) et des prêtres catholiques, c’est une première nuit de bruit et des cloches qui a été diversement suivie à travers la capitale Kinshasa selon les quartiers dans lesquels l’on se trouve. Le but de cette action étant de réclamer l’application de l’Accord de la Saint-Sylvestre 2016 signé entre la majorité au pouvoir et son opposition sous la médiation des Evêques de la CENCO.
L’Est de la capitale avec ses communes chaudes et résolument tournées à l’opposition comme Masina, Kimbanseke, N’Djili, Matete, Lemba, Ngaba ont connu une forte adhésion à l’opération. Aux cloches des églises catholiques a répondu aune population avec sifflets et divers bruits. Des débordements ayant été signalés par nos correspondants sur terrain avec tirs des gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre et réplique des jeunes par des jets des projectiles divers.
Un peu plus aussi dans le centre de la capitale comme dans les communes de Bandalungwa, Ngiri-Ngiri, Kasa-Vubu où sifflets et pétards ont retentis. Si l’ensemble de la commune de Ngaliema n’a pas été au rendez-vous, à Mbudi ; la paroisse Saint Léonard a fait retentir ses cloches alors que la population a timidement suivi le mouvement par quelques sifflets jusqu’à 21h10’ a noté un autre de nos correspondants. Ce mouvement est consécutif au mot d’ordre des curés demandant aux fidèles d’accompagner les actions lancées à partir de ce 14 décembre pour réclamer l’application de l’Accord de la Saint-Sylvestre.
Le campus de l’université de Kinshasa (UNIKIN) ayant également connu don moment de tapages. Par contre dans les beaux quartiers de la capitale comme Gombe, Ngaliema, Cité Maman Mobutu ; à peine quelques bruits sans grand impact ou carrément un « silence de cathédrale » a également noté l’un de nos reporters.
Une confusion est apparue déjà par un message qui circulait et faisant état du changement de l’heure de début de l’opération à 16h00’ et non 21h00’ comme initialement prévue. Message attribué par les opposants aux « services » du régime et à certains abbés « corrompus » pour démobiliser la population. C’est ainsi que les cloches ont sonné à 18h00′ à Notre Dame du Congo, la plus grande cathédrale de la capitale alors qu’elles ont retenti ailleurs à l’heure preuve soit 21h00’.
En attendant le bilan de l’action en journée, le rendez-vous hebdomadaire est pris pour le jeudi prochain.
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Je ne vois vraiment pas l'impact d'une telle action ni comment ça peut faire plier une dictature qui utilise la force pour conserver le pouvoir. Les révolutions ne se font pas avec des casseroles et des cloches des églises!
Moi, à mon humble avis je sais que ces sifflets accompagnés de trop de bruit dans la capitale comme partout au pays peut démontrer auprès des insrtances internationales que cette pauvre population congolaise est indignée de la politique actuelle et veut cependant, l'altérnance !