Réuni en Conseil à son siège national de Kinshasa, le parti Ensemble Changeons le Congo (ECCO) « adhère à l’initiative de la grande marche de libération prévue le samedi 31 décembre 2017 dans la capitale comme le reste des provinces du pays » sur appel du Comité Laïc de Coordination (CLC) de l’Eglise catholique. Cette décision a été rendue public via un communiqué de presse signé par son SG, Emery Patrice Olengha ce samedi 2 » décembre 2017.
Membre de la plateforme Alternance pour la République (AR), elle-même membre de l’opposition radicale au sein du Rassemblement (Rassop), le parti d’Adam Bombole Intole explique cette prise de position dans son « souci majeur de répondre aux attentes de la population, en lançant un appel solennel au peuple congolais en général, sans distinction aucune, de se mobiliser tous azimuts et massivement ce 31 décembre 2017, pour nous libérer de cette emprise ». Mais également lance un appel solennel surtout « aux policiers et militaires de faciliter la population à manifester librement en bénéficiant de leur encadrement et soutient total pour faire de notre pays une terre de paix et de progrès pour tous ».
Le parti Ecco dit avoir constater « la recrudescence de déclaration illusoire (de la part du régime ndlr) à tromper la population sur l’application effective de l’Accord de la Saint Sylvestre qui prend fin le 31 décembre prochain, notamment celles portant sur les mesures de décrispation qui ne sont pas appliquées jusqu’à ce jour, mais aussi et surtout sur la tenue des élections libres, démocratiques, crédibles e transparentes dans les délais prévus par la Constitution et l’Accord de la CENCO ».
A l’endroit du peuple congolais, le communiqué d’ECCO souligne que « le moment est venu de nous prendre en charge car les temps sont durs. C’est par la lutte que nous avons eu l’indépendance et c’est par elle que nous arracherons notre liberté, celle de nous choisir nos propres dirigeants par la voie des élections libres, démocratiques, crédibles e transparentes ». A l’ensemble des communautés nationale et internationale, ECCO interpelle sur ce « manque de volonté d’organisation des élections, par la publication d’un calendrier électoral assortis des multiples contraintes rendant ainsi hypothétique, sinon virtuelle, la tenue des élections en 2018 ».