C’est une violence soudaine qui a repris de belle à Kasindi-Lubiriya près de la frontière ougandaise, Territoire de Beni en province du Nord-Kivu six morts tôt ce matin du 28 décembre 2017 à la suite d’une attaque attribuée à des « présumés miliciens Maï-Maï » contre un camp des Forces Armées congolaises (FARDC). Un bilan lourd : six miliciens et un militaire auraient trouvés la mort dans les combats qui ont durés près d’une heure. Outre ces décès, deux assaillants ont été capturé et une arme récupérée selon un responsable FARDC ; le Lieutenant Jules Ngongo.
Une 7ème personne décédée a été enregistré dans la même contrée sur une jeune dame, réceptionniste dans un hôtel de la place abattue par un capitaine de la Demiap à qui elle venait de refuser l’entrée dans le bâtiment avec son arme, l’auteur ayant été mis immédiatement aux arrêts.
Cette violence qui n’en finit pas reprend quelques jours seulement après l’incendie de la résidence de Joseph Kabila Musienene près de Lubero. Alors que l’armée ougandaise venait de terminer des actions contre des camps des présumés ADF tout en se réservant « un droit de poursuite » sur le sol congolais contre les mêmes miliciens ; le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku quant à lui annonçait « un dialogue social À Beni Et À Lubero » avec la population même s’il menaçait aussi la même « population à se laver de tous soupçons de complicité en dénonçant les groupes armés et autres milices » pourtant connus de toutes les autorités.
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Située à 75 kilomètres au Sud-Est de la ville de Beni, la cité de Kasindi abrite un Etat-major d’un régiment de l’armée qui a fait l’objet de l’attaque de ce matin. Comme pour justifier « l’impuissance » de l’autorité publique, l’administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda, cite des soupçons qui pèsent sur « les miliciens et les ADF qui parleraient même langage avec les opposants ».