Un deuil de deux jours soit les 8 et 9 janvier 2018 a été décrété par les autorités politico-administratives de la ville-capitale et province Kinshasa en mémoire des victimes des inondations meurtrières de la nuit du 3 au 4 janvier 2018. En effet, 44 personnes ont trouvé la mort selon le bilan définitif revu de suite des intempéries qui ont frappées pour la nième fois la capitale congolaise. Près de 5.100 habitations ont été inondées, 192 maisons écroulées ou détruites, plusieurs milliers de personnes devenues sans abris et déplacées vers des familles d’accueil en attendant la baisse du niveau des eaux.
C’est ce qu’a confirmé à la presse le ministre provincial Affaires sociales, Dominique Weloli à l’issu d’une réunion entre le gouverneur le gouverneur André Kimbuta et les bourgmestres de la ville aux 24 communes.
Pour cette tragédie, le gouverneur Kimbuta a sollicité l’aide du chef de l’État, Joseph Kabila pour les obsèques des victimes issues de quartiers populaires et de familles démunies, a ajouté le ministre. Après ses condoléances aux familles des victimes et sa compassion à ceux ayant connu des dommages, par « solidarité de Nation », Kabila a instruit le gouvernement de « prendre, en collaboration avec le gouvernorat » toutes les dispositions utiles afin de leur venir en aide.
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Des démolitions prochaines
Face à la répétition de ce phénomène dans la capitale, le gouverneur de la ville a en outre annoncé la « démolition » dans les jours à venir de ce qu’il considère comme étant des « constructions dangereuses ». « En vue de prévenir d’autres cas d’inondations et de détresse, la commission technique des travaux procédera incessamment à la démolition des constructions anarchiques identifiées avec les concours des gestionnaires de proximité », explique le compte rendu du Conseil des ministres provincial.
Cette situation prévaut le plus dans « les quartiers populaires » où la plupart des habitations fragiles sont construites soit en zones dangereuses ou encore dans celles inondables, par exemple dans des fonds de ravin.
La prévention certes vaut mieux qu’une mais la question qui se demeure est celle de trouver une solution durable à cette croissance anarchique de la capitale, ses bidonvilles et autres faubourgs. L’ensemble sur fond d’une pauvreté et d’une précarité de la grande partie de la population en matière de logement, de nourriture, de santé, d’éducation et de transports en commun.
Le désolent spectacle offert reste toujours à la hauteur des dégâts contre la nature de la part d’une inconscience collective. Les dernières inondations l’ont démontré sur la rivière Kalamu non loin du Stade Tata Raphael (Ex-Stade du 20 mai) : une montagne des détritus composée en majeure partie des bouteilles en plastiques charriée par les eaux en furie.
Dans un twett ce samedi 6 janvier, le ministre belge des Affaires Etrangères, Didier Reynders ; exprimait toute sa sympathie à l’endroit des sinistrés : « didier reyndersCompte certifié @dreynders J’exprime toute ma solidarité avec les victimes des intempéries à Kinshasa et leurs proches #Namotema #RDC ».
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