C’est une vive inquiétude qui prédomine depuis le soir du samedi 30 décembre 2017 avec l’arrestation de cinq activistes du Collectif Citoyen FILIMBI. Carbone Beni, Cédric Kalonji, Grâce Tshionza, Mino Momponi, Dickson Mputu; tous membres du Collectif avaient été appréhendés à Kinshasa Limete par des personnes armées dont quatre en tenue de Police le 30 décembre 2017 alors qu’ils sensibilisaient sur la marche du Comité Laïc de Coordination.
Transférés depuis lors à l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), ils sont inaccessibles ; leur dernière rencontre avec un avocat remontant au lundi 1er janvier 2018. Le cinquième activiste Palmer Kabeya, arrêté le 23 décembre 2017 aux environs du Rond-point Victoire serait détenu dans un autre cachot des services de la Détection militaire des activités Anti-patrie (DEMIAP).
Sans qu’aucune charge ne soit déterminée contre eux jusque maintenant pour un transfèrement ou non devant le parquet, ils sont privés de droit de visite. Ni avocats, ni camarades du mouvement et encore les membres de familles ne peuvent les voir, les ravitailler et sans comprendre ce qui se passe au juste explique un activiste. Sans certitude de ce qui se passe là-bas ou de ce qui leur arrive, tous n’exigent qu’une seule chose : leur libération immédiate.
Que reproche-t-on à ces jeunes ?
Selon Me Kabé, l’avocat de FILIMBI ; les services des renseignements reprocheraient à ses clients la charge « d’outrage au chef de l’Etat et incitation à la révolte ». Or pour lui, cette « cette incrimination n’a aucun fondement juridique » car sur les tracts de sensibilisation qu’ils distribuaient, « il n’était nullement mentionné le nom du chef de l’Etat, mais plutôt simplement demandé aux Congolais de prendre conscience de la situation de leur pays ».
Un précédent dangereux selon « Kongo Alerte »
Interrogé sur cette vague de répression du régime, le chargé de communication du nouveau Mouvement citoyen Kongo Alerte explique : « Cette attitude du gouvernement ne fait que pousser les jeunes dans une radicalisation sans retour. Si l’on croit briser leur détermination en les arrêtant et les incarcérant sans cause, l’on se trompe carrément de cible. Notre cause étant noble et comme les intellectuels catholiques du Comité Laïc de Coordination, nous irons jusqu’au bout ; car nous avons que la victoire est beaucoup plus proche de nous que lorsque le combat a commencé. Les politiques ayant démontrés leurs limites à changer les choses dans ce pays pour cause de leur corruption endémique, il ne reste qu’à nous autres ; les activistes apolitiques de relever le défi ».
Luaba Wa Ba Mabungi / Afriwave.com
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je aime votre article..
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