Alors que le black-out total se poursuit sur le pays avec internet et SMS bloqués ainsi que le téléphone normal qui passe difficilement, le décompte macabre de la répression du dimanche 21 janvier commence à livrer ses chiffres : au moins cinq personnes ont été tuées et 33 autres blessées lors de la dispersion par les forces de sécurité de marches contre le maintien au pouvoir du président Kabila, a indiqué l’ONU. Jusque-là, tous les décès ont tous été enregistrés à Kinshasa, alors que des blessés et des arrestations ont été relevés partout dans tout le pays.
Parmi les morts de Kinshasa figure une jeune fille de 16 ans atteinte par un tir de rafales qui visait l’entrée de l‘église Saint-François-de-Salles dans la commune de Kintambo. Comble de la tragédie, le père de la jeune fille qui a confirmé le décès dit être officier de police. Au moins 16 personnes ont été blessées, dont quatre grièvement parmi lesquelles deux par balles, a expliqué aux médias une infirmière du Centre médical Mgr Léonard, près de l‘église Saint-Joseph de Matonge dans la commune de Kalamu en plein cœur de Kinshasa.
En province dans le Nord-Kivu à Beni, la Monusco dénonce au moins 24 « arrestations arbitraires » des militants de la LUCHA. Il y a eu également 69 arrestations, a ajouté la porte-parole de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) Florence Marchal qui parle d’un « bilan provisoire ». Onze personnes ont été blessées à Kisangani (Nord-Est), selon des sources. Dans cette ville, des jeunes ont tenté de résister aux forces de sécurité en brûlant des pneus dans le centre-ville.
Comme le dimanche 31 janvier 2017 dernier, les forces de l’ordre et de sécurité ont utilisé des gaz lacrymogènes mais aussi des balles réelles, selon la Monusco, qui avait dépêché des observateurs sur le terrain ainsi que des témoins dont des journalistes.
Lors de cette première marche, 6 personnes avaient trouvé la mort dans la dispersion disproportionnée la manifestation interdites par les autorités ; chiffre confirmé par la Monusco et la Nonciature Apostolique et non reconnue par les autorités congolaises.
Lire aussi : Deuxième marche des chrétiens du 21 janvier, une nouvelle journée de répression à huis-clos https://www.afriwave.com/?p=7083
Organisées par le Comité Laïc de Coordination (CLC), une association des chrétiens et intellectuels catholiques reconnue par l’Archidiocèse de Kinshasa ; ces marches ont pour objectif la demande d’application de l’Accord de la Saint Sylvestre 2016 et aussi celle au président Kabila de déclarer publiquement qu’il ne sera pas candidat à un troisième mandat, ce qui lui interdit la Constitution. Son deuxième et dernier mandat constitutionnel ayant pris fin le 19 décembre 2016 et les prochaines élections sont prévues le 23 décembre 2018.
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Paix aux martyres de la foi qui ont montré leurs mécontentément par cette marche du 21 janvier 2018 au maintient du pouvoir de monsieur Kabila Kambagué, le pure produit du dit dictateur et assasin Sassou Nguesso. Mes Condeléancest les plus attristés vont droit aux familles éprouvées. Ce qui est vérité, est que nos fréres qui ont périt pendant cette marché ont déclaré publiquement le depart de monsieur Kabila. Alors, nous espérons tous voir sortir cet individu par la grande porte coûte que coûte et par tous les moyens. Car celui-ci est, un obstacle pour le developpement de la democratie de la république démocratique du Congo, qui est un et indivisible.
Tu as raison MISSAMOU Fadh, c'est un obstacle, c'est lui le problème de notre pays. Je présente mes condoléances les plus attristées à mes frères et soeurs, martyrs de ces barbaries, le peuple congolais et Dieu ne les oublieront pas. Le sang crie vengeance vers Dieu et Dieu répondra coûte que coûte car ils étaient des Chrétiens, ils ont préféré mourir. C'est le cas des croisades. La solution finira par être trouvée.
C'est un gouvernement des gens sans coeur, ils se sont payés le luxe même de saccager les églises de Dieu, ils ont tapé les prêtres alors que la marche a été pacifique, quant à ce, nous demandons la démission de ce gouvernement sans autre forme de procès car d'ailleurs, ils n'ont pas cette intention là d'organiser les élections et ils ne les organiseront pas. Le seul mérite qu'ils ont et celui de tuer le peuple pourtant inoffensif. Trop c'est c'est trop, on ne se limitera pas ici, nos mouvements des rues vont continuer jusqu'au départ de Monsieur Kabila.