Emoi et stupéfaction dans l’opinion avec la publication du deuxième communiqué émanent de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) dans le feuilleton concernant son pasteur François-David Ekofo : « L’Eglise du Christ au Congo (ECC) informe les autorités et l’opinion publique que la Monusco déclare avoir reçu la demande de titre de transport du Pasteur François David Ekofo, pour voyager. Elle lui a répondu positivement, et le pasteur a pris place à bord d’un vol Monusco le samedi 03/02/2018 pour Entebbe. Les autres détails sur le pasteur seront donnés au moment convenable ».
Pourtant, le 1er communiqué officiel faisant état de la disparition du pasteur Ekofo daté du 07 février 2018 ne portait aucune signature. Le deuxième message par contre étant signé pour la présidence nationale de l’ECC par le Révérend Moïse Gbema Mbanze, Directeur du Cabinet du pasteur Bukondoa Bo-Likabe André en date du 08/02/2018. À cette réaction de l’ECC, l’opinion se demande qui avait permis à pasteur Ekofo de tenir le sermon du mardi 16 janvier 2018 face aux caciques du régime en place ? Quelle aide l’ECC a-t-elle apporté à Ekofo alors que sa sécurité se trouvait en danger ?
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La même opinion publique attend pour voir quelle sera la réaction de l’Eglise du Christ au Congo en général et des protestants en particulier alors que la poursuite des manifestations pacifiques est souhaitée par les catholiques. Surtout que les protestants ont toujours été considéré proches du régime à l’image de son ancien président, le Dr Marini Bodho ; sénateur en fonction de son état.
Luaba Wa Ba Mabungi