A quatre jours de son appel pour la troisième marche pacifique du dimanche 25 février 2018 et comme pour les précédentes, le Comité Laïc de Coordination (CLC) a tenu à faire une mise au point dans un document daté du 20 février mais rendu public ce mercredi 21. « Comme le 31 décembre 2017 et le 21 janvier 2018, nous marchons ce 25 février pour mettre fin à la dictature, obstacle majeur à l’organisation des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées telles qu’exigées par l’Accord de la Saint-Sylvestre » rappelle la mise au point.
Tout en remerciant tous ceux qui ont adhéré à son appel pour la marche du 235 février 2018, le CLC encourage ceux qui n’ont pas encore franchi le pas de « prendre le train de la marche pour la sauvegarde de la Nation ».
Une précision encore une fois de plus que « la marche du 25 février 2018 est une marche pacifique » où les « manifestants marcheront dans la prière, entonnant des cantiques et brandissant des chapelets, bibles, crucifix ou rameaux ».
Une demande pourtant adressée à l’endroit des forces de la police et autres de sécurité « d’encadrer et de protéger » les manifestants tout le long du parcours. La même chose étant sollicité de la part de de la population « à ne pas se livrer ni céder à des actes de violence : pneus brulés, barricades, violence verbale, injures, jets de pierre ou autres projectiles, pas d vandalismes et de pillage ».
La mise au point se termine par une invitation à la population « de ne pas considérer les policiers, les militaires et autres agents des services de sécurité comme des ennemis, et réciproquement les policiers, les militaires et autres agents de sécurité à ne pas considérer la population comme leur ennemi ».
Luaba Wa Ba Mabungi