Au soir de cette journée encore endeuillée du dimanche 25 février 2018 et à l’heure du bilan, le Comité Laïc de Coordination a rendu public simultanément deux nouveaux communiqués.
Dans le premier et pour le CLC, « plus de trois millions de Congolais ont marché à Kinshasa et dans plusieurs villes de provinces pour dire non à la dictature, obstacle majeur à l’application stricte et intégrale de l’Accord de la Saint-Sylvestre, et exiger que le président Joseph Kabila dise publiquement qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession ».
Le CLC fait état d’un « bilan provisoire de cette troisième marche de 2 morts (confirmlés) à Kinshasa et et 1 mort (confirmé) à Mbandaka… A ce bilan maccabre, il faut ajouter plkusieurs plusieurs dizaines de blessés, d’arrestations, de profanations d’eglises et de victimes d’agression et bde brutalité de la part des forces de police, des milices Berts Rouges à Kinsahasa et de Leja makanda, milice du gouverneur du Kasaï Oriental à Mbuji-Mayi ».
Malgré une certaine cette brutalité qu’il « deplore et condammele et que rien ne justifie vis-à-vis d’un peuple qui manifeste pacifiquement, avec des chapelets, des bibles, des crucifix et des rameux à la main », le CLC « salue egalement le comportement exemplaire et patriotique d’un bon nombre de policiers à l’egard des mlamifestants en les encouragenants (policiers) à s’engager encore plus fortment pour proteger la populaion au sein de laquelle il y a leurs familles ».
Promettant de « revenir dans les 48 heures avec un bilan complet et une declaration globale », le CLC rappelle comme il l’a déjà dit « il n’y aura pas de repit pour le pouvoir en place tant que nous n’aurons pas retrouvé notre dignité et notre liberté ».
Justificatifs du CLC pour ses appels à manifester
Dans son deuxième document intitulé « Ensemble prenons notre destin en mains pour dire non à la dictature », le CLC donne une série de justifications face à une polémique qui semble s’installer en rapport avec ses appels à manifester. Une prétendue polémique alimentée par le parti au pouvoir le PPRD et alliés, mais aussi « les opposants accompagnateurs » actuellement au gouvernement.
Pour le CLC donc, ces marches sont entre autres organisées « pour dire non à ce régime irrespectueux de la Constitution et de l’accord de la Saint-Sylvestre, décidé à se maintenir au pouvoir sans respect du peuple, et en violation de toute procédure démocratique ».
Le CLC poursuit que sa marche de ce 25 février l’est aussi pour « dire, NON à la barbarie, au cynisme et à l’aveuglement des dirigeants de ce pays qui refusent de prendre en considération les revendications de toute une Nation et, qui n’hésitent pas à tuer, à assassiner ses propres citoyens dont le seul crime serait de réclamer ses droits les plus légitimes ».
Le CLC dit également « interpeller le Conseil, de Sécurité des nations Unies, l’Union Africaine et l’Union Européenne, témoins non seulement du blocage du processus électoral mais aussi des atrocités qui émaillent ce processus préparatoire, afin qu’ils aillent au-delà de leurs condamnations de principe ».
A ce propos, la marche s’explique aussi pour dire « OUI aux élections libres, transparentes et démocratiques et inclusives, garanties de la paix, avant, pendant et après les élections ». Pour cela, il faut « dire non à la dictature, obstacle majeur aux élections libres, transparentes, démocratiques et apaisées, organisées dans des meilleures conditions d’égalité et d’équité ».
Le CLC termine par expliquer son appel à la marche « pour crier notre détermination à poursuive jusqu’au bout ce combat de reconquête de notre dignité. Sans désemparer, nous continuerons à affronter le pire pour arracher le meilleur pour l’avenir de nos enfants ».
Luaba Wa Ba Mabungi / AFRIWAVE.COM