C’est une nouvelle journée « Ville morte » test que sera celle de demain vendredi 09 mars 2018 sur l’ensemble du pays sur appel des « Mouvements citoyens et Activistes congolais » en hommage aux jeunes tombés dans les manifestations.
Une action à laquelle s’est jointe le Comité Laïc de Coordination (CLC) via son court communiqué daté du 7 mars 2018 et signé par ses huit responsables par lequel il apporte son appui à la journée nationale « ville morte » de ce vendredi : « Le CLC apporte son soutien total à l’initiative de la journée ville morte de ce vendredi 9 mars 2018 décrétée par des Mouvements Citoyens de la RDC, en mémoire des Martyrs de l’Accord de la Saint-Sylvestre, particulièrement ceux tombés sur le champ de bataille lors de la marche pacifique du 25 février 2018. IL s’agit de Éric Bokolokolo à Mbandaka et Rossy Mukendi Tshimanga à Kinshasa. Le CLC demande à la population congolaise d’observer cette consigne patriotique ».
Le lundi 5 mars courant, 14 Mouvements Citoyens et Associations prodémocratie de Kinshasa avaient appelé au cours d’une conférence de presse commune à cette journée à la suite de ce qu’ils ont qualifié de « répression criminelle de la marche pacifique du 25 février 2018 » par le régime Kabila : « Observons une journée ville morte ce vendredi 9 mars 2018 en mémoire de nos frères et sœurs que l’ennemi a lâchement abattu. Il s’agit d’honorer les mémoires des vaillants héros tombés sur le champ de bataille en livrant l’ultime combat de leurs vies, celui de la justice, de la liberté et de la démocratie ». Une messe d’actions de grâce ayant été organisée le lendemain 6 mars 2018 à la paroisse Saint Benoit de Lemba en mémoire de Rossy Mukendi, à l’endroit même où il a été assassiné le 25 février 2018.
Les deux présumés policiers auteurs de ces « bavures » à Kinshasa et Mbandaka ont été arrêtés, l’auteur du tir ayant coûté la vie à Éric Bolokoloko à Mbandaka a été condamné à la prison à perpétuité à l’issue d’un procès express. L’enterrement la semaine dernière de cette victime par les autorités provinciales sans prévenir sa famille n’a fait que suscité une nième polémique contre le régime Kabila.
Pour rappel, la marche du 25 février dernier fut la troisième d’une série organisée sur appel du Comité Laïc de Coordination, un collectif d’intellectuels catholiques qui exige l’application stricte de l’Accord politique global de la Saint-Sylvestre 2016 entre le régime et son opposition ; mais aussi une annonce publique du président Joseph Kabila qu’il ne sera pas candidat à sa succession, ses deux mandats constitutionnels étant fait. Ces manifestations ont déjà fait entre 17 et 18 morts selon une décompte de l’Église catholique et de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco), chiffre qu’a toujours contesté le gouvernement congolais.
Luaba Wa Ba Mabungi
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