Alors que le congrès reporté du parti se profile à l’horizon pour cette fin du mois de mars et quelques heures à peine après son retour au pays à l’issu d’un séjour d’un mois à Bruxelles pour la commémoration de l’an 1 du décès de son père, Félix Antoine Tshisekedi a confirmé ce que tout le monde savait déjà : il est candidat à la succession de feu d’Etienne Tshisekedi à la tête de son parti l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS).
C’était au cours de la matinée politique tenue le samedi 10 mars 2018 au siège du parti à Kinshasa Limete. Et nul n’en doute que le fils Tshisekedi sera le candidat de son parti à la présidentielle du 23 décembre 2018 s’il est élu à la tête du parti.
C’est via son compte Twitter qu’il l’annonce : « Félix A. Tshisekedi @fatshi13 J’ai sollicité la confiance des combattantes et des combattants de l’Udps pour présider aux destinées de ce parti. Le cap est désormais sur la conquête du pouvoir, à travers des élections crédibles. Le cas Kabila réglé, la Ceni assainie, notre rêve vieux de + de 36 ans deviendra réalité ».
Cette déclaration de candidature intervient à la fin d’une semaine agitée politiquement dans le pays. Une véritable ruche ayant été observer au sein de la classe comme des formations politiques de l’opposition comme de la majorité en prélude aux élections du 23 décembre 2018. Ainsi l’on a pu voir l’UNC Kamerhe se rapprocher du MLC de Bemba, ce dernier qui prend langue avec le PALU de Gizenga et les amis de Katumbi qui lance depuis Johannesbourg en Afrique du Sud leur mouvement avec les plateformes politiques (AR et G7) qui soutiennent sa candidature, mais aussi avec des partis politiques, des personnalités et des organisations de la société civile qui sont venus les rejoindre.
Roger DIKU