En route vers le Canada pour une visite officielle du 19 au 22 mars courant en vue de rencontrer les responsables gouvernementaux, les membres du Bureau de la CENCO ont fait escale à Bruxelles. Une série des rencontres initiées avec le ministre belge chargé de la Coopération et Développement Herman De Croo ainsi que les responsables du Département Afrique de l’Union européenne a eu lieu.
Les partenaires traditionnels de l’Eglise catholique n’ont pas été délaissés. Ce sont les cas de l’ONG 11.11.11 et de la Commission Justice et Paix en compagnie desquels une conférence de presse a té coanimée hier jeudi 15 mars par l’Abbé Donatien Nshole.
Pour le Secrétaire General de la CENCO, il s’agit « d’obtenir des uns et des autres le concours d’accompagner le peuple congolais dans la résolution de la grave crise politique devenue institutionnelle qui passe nécessairement par l’organisation des bonnes élections dont la tenue est encore possible cette année ». Et d’insister « la nécessité que l’Union européenne s’engage plus fermement et fortement en conditionnant notamment le financement des élections par un réel plan de décaissement clair de la part de la CENI ».
Il a également été question sur la mise en œuvre réelle de l’Accord de la Saint-Sylvestre et du respect des droits et libertés fondamentales au regard des derniers incidents avec morts des manifestants ayant émaillés les trois premières marches pacifiques du Comité Laïc de Coordination (CLC). La délégation de la CENCO a aussi sollicité auprès des partenaires un soutien matériel et l’envoi d’observateurs électoraux lors du prochain scrutin présidentiel prévu le 23 décembre 2018.
Pour la CENCO, ces élections encore du domaine du possible dépendront de la bonne volonté de tous, y compris surtout « les politiciens » car le chemin parait irréversible. La fin de ce mois de mars en sera une bonne indication avec la publication le 26 par le Ministère de l’Intérieur de la liste des partis politiques appelés à concourir dans ces élections. Puis viendra le début du mois d’avril avec le « vote » par le parlement de « la loi portant sur la répartition des sièges de l’Assemblée nationale ».
Roger DIKU