C’est ce mardi 1er mai 2018 que le Mouvement Citoyen de La LUCHA (Lutte pour le Changement) célébrait son 6ème anniversaire. Cette célébration que les activistes voulaient pacifiques s’est terminée sous diverses fortunes à travers le pays avec notamment plusieurs arrestations à Goma.
Dans la capitale de la province du Nord-Kivu, plus d’une vingtaine des militants ont été interpellés à l’issue d’une dispersion violente devant le bâtiment de la poste sur ordre du maire de la ville-capitale de la province du Nord-Kivu. Gardés dans les cachots de la mairie de la ville et au commissariat de la police de Birere, les activistes entendaient dénoncer l’insécurité récurrente à l’Est du pays, notamment les massacres quotidiens dans la région de Beni et le reste du pays : « Les gens sont tués tous les jours, on en a assez avec ce qui se passe à Beni et tout cela devra s’arrêter. Que justice soit faite pour Beni, Mugunga, Kasaï » expliquait Fred Bauma avant son arrestation.
Images compte Twitter de La LUCHA
Pour le n°1 de la ville Thimoté Muissa Nkese, cette manifestation publique n’avait pas le lieu d’être, donc était interdite pour motif du deuil ayant frappé la ville le dimanche 29 avril 2018 au soir après la fusillade avec les bandits qui a fait 7 morts et plusieurs blessés : « La marche projetée par les militants de la LUCHA et autres activistes politiques ce 1er mai 2018 est interdite pour des raisons d’ordre sécuritaire et de compassion avec les victimes de l’attaque des inciviques et hors la loi qui ont endeuillé des familles au Quartier Mugunga en particulier et dans la ville de Goma en général ».
Diverses fortunes
Si la violence des forces de sécurité est à dénoncer à Goma, le 6ème anniversaire de La LUCHA s’est passé tranquillement ailleurs. A Kinshasa dans la capitale du pays, un travail d’intérêt général dit « Salongo » spécial a eu lieu à Super Lemba dans la commune du même nom avec le nettoyage de caniveaux suivi d’une prière en mémoire des toutes les victimes à travers le pays.Il en était de même à Kisangani où la sensibilisation de la population à l’hygiène sur les voies publiques était au rendez-vous.
Du côté de Kasindi dans le Nord-Kivu et sous l’œil des nombreux badauds, un deuil public symbolique a été tenu pour « dénoncer les massacres des Congolais, l’insécurité, et la prédation d’un État incapable d’assurer le moindre service (Sécurité, toutes, eau potable, soins de santé…) » selon le mouvement.
A Beni cependant, une visite aux orphelins des massacres qui endeuillent cette partie du pays depuis 2014 a été organisée dans la quiétude totale. Des dons en argent et en nature avec des vivres et des vêtements ont été apportés à 18 orphelins des massacres qu’une femme de grand cœur, Marie Kahindo Syalima, a pris sous ses ailes, au quartier Boykene.
Alors que sa manifestation était pacifique, La LUCHA et les organisations de la Société civile exigent exige la libération immédiate et sans conditions des activistes interpellés : « Nous condamnons ces interpellations. Nous demandons au maire de la ville d’ordonner leur libération sans condition, aucune. Nous demandons également que les policiers qui se sont illustrés par la violence lors de l’interpellation de nos camarades soient traduits en justice », expliquait Bienvenu Matumo, un des membres de la LUCHA.
Luaba Wa Ba Mabungi
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