Confusion, inquiétudes et tumultes… sont autant des situations qui se vivent actuellement au sein du Parti Lumumbiste Unifié (PALU) avec la révocation puis la suspension de son tout nouveau secrétaire permanent et porte-parole Wolf-Christian Kimasa en date du 1er mai 2018.
Depuis Bruxelles où il mène son dernier combat de la vie contre la mort à cause d’une santé précaire, le patriarche Antoine Gizenga a signé une nouvelle décision politique portant « exclusion temporaire du parti pendant une periode d’une année » de Wolf Kimasa, le neveu nouvellement nommé 1er secrétaire permanent. La même décision annonce son remplacement à la gestion quotidienne du parti par son adjoint Ngabu Sylvain pour assurer « la fonction du secrétaire permanent et porte-parole du parti jusqu’à nouvel ordre ».
Il n’aura pas fallu trop longtemps pour que la polemique naisse au siège du parti sise le Boulevard du 30 juin où des militants où des militants jusqu’auboutistes et pro-Wolf Kimasa ont érigé des barricades contre la nouvelle direction. L’on se demande quelle signature d’Antoine Gizenga est authentique et la vraie en comparaison entre celle de la nomination datée du 31 mars 2018 et celle autre de l’exclusion du 1er mai 2018. On évoque même de faire appel à un graphologue assermenté, proposition que conteste l’autre camp anti-Kimasa qui veulent l’exécution de la décision du patriarche sur fond de contestation de sa signature.
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Le risque d’implosion que court le PALU et que l’on ne s’imaginait que chez les opposants a frappé aujourd’hui un des membres influents de la majorité présidentielle (MP). La révocation des instances du parti d’Adolphe Muzitu et le fils Lugi Gizenga le 15 mars 2018 ayant laissé des traces indélébiles entre militants. Le modèle clanique est-il arrivé à sa fin e demande l’opinion.
Luaba Wa Ba Mabungi
