Ancien premier ministre de Kabila et allié trois ans durant, Adolphe Muzito aujourd’hui en disgrâce avec son parti le PALU du beau-frère Antoine Gizenga ; ne fait plus de mystère quant à sa probable candidature à la prochaine présidentielle si les élections ont lieu.
Lui qui se dit ne pas être « en dissidence avec mon parti, mais contre une certaine divergence au niveau de la direction politique, à savoir ceux qui pensent qu’il faut maintenir le principe qu’on resterait toujours en alliance avec Kabila » croit en son étoile.
Invité RFI Afrique de ce jeudi 16 mai 2018, le député national croit dure comme fer que les élections n’auront pas lieu à la date prévue et que le peuple ne l’acceptera plus : « Je doute fort qu’il y ait élections le 23 décembre. Il y aura élections, mais pas à cette date-là. Il y aura glissement ».
Et pour expliquer sa thèse, il cite d’abord « les contestations de l’opposition sur la machine à voter et le rejet du fichier électoral tel que présenté aujourd’hui ». Il ajoute également cette « contrainte financière à savoir que le gouvernement ne saura réunir ces 500 millions de dollars dans les trois prochains mois pour permettre à la CENI d’être prête en ce qui concerne la logistique, les matériels des élections ». Et termine par dénoncer le refus par le « puisque le pouvoir de tout soutien de la communauté internationale, au nom soi-disant de la souveraineté », ce qui constitue pour lui tous « les ingrédients sont réunis pour que les élections n’aient pas lieu ».
Hier encore « allié » de Kabila avec son parti le PALU, Muzito se dit ne plus « penser » de même aujourd’hui. Et pour cause de ce volte-face, « il n’est pas de ceux qui pensent qu’il faut maintenir une alliance (avec Kabila, NDLR) pour appliquer des politiques publiques qui ont échoué ». Une raison de son souhait de voir des fortes alliances « à l’Ouest avec des partis comme le MLC, à l’Est avec l’UNC et l’UDPS au centre » pour une victoire assurée dont il prône une ouverture depuis un certain temps.
A la question de savoir sir le PPRD le rappelait, une réponse claire : « Si le PPRD me demande de le rejoindre pour me soutenir d’être son candidat, en ce moment-là c’est lui qui me rejoint. Je serai d’accord, je ne suis ni centriste ni de l’opposition, mais je suis de ceux qui pensent que le Congo n’est pas à développer mais à reconstruire. Et pour cela, on a besoin de tout le monde ».
De l’autre candidat déclaré Moïse Katumbi, Adolphe Muzito explique que « L’objectif c’est de l’écarter de la course au pouvoir. Moi je vois plus de l’acharnement qu’autre chose. Parce que le Chef de l’Etat n’a pas besoin de s’acharner sur quelqu’un qui n’est pas son adversaire direct ».
Luaba Wa Ba Mabungi
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