Elisabeth Wosho Onyumbe, plus connue sous le nom de Maman Olangi n’est plus. C’est ce qu’a annoncé les sources familiales auprès des médias après qu’elle se soit éteinte à son domicile au cours de la nuit du lundi 04 : « Je confirme au nom de la famille et de la Fondation Olangi Wosho que depuis hier soir à 23h30, la servante de Dieu Elisabeth Olangi, connue sous le nom de Maman Olangi a quitté la terre des hommes. C’est une nouvelle qui nous bouleverse tous. Au courant de la journée, on pourra vous donner un programme officiel ou un communiqué, la famille et la communauté se réunissent afin d’établir un programme » explique Jessy Kabasele, le chargé de communication du couple Olangi.
Ce décès inopiné de la veuve intervient trois jours après l’inhumation le samedi 02 juin 2018 du corps de son feu mari, Joseph Olangi N’koy décédé le 1er octobre 2017 à Johannesburg en Afrique du Sud où il se trouvait pour des soins.
L’absence remarquée de maman Olangi lors des funérailles de son époux dans la concession ecclésiale ,de la commune de la N’Sele était-elle annonciatrice de quelque chose, surtout qu’on la disait « très affectée après avoir passé 48 ans de vie commune et fait un long deuil de 8 mois de son défunt mari enterré presqu’un an après dans son pays. Elle n’a pas pu supporter cela et sa crise cardiaque l’a emporté » commente un adepte.
Co-Fondatrice et vice-présidente de la Fondation Olangi-Wosho depuis le 1er novembre 1993, elle était aussi depuis 1990 fondatrice et présidente générale de la Communauté internationale des femmes messagères du Christ (CIFMC).
Cette triste nouvelle pour la communauté chrétienne, particulièrement celle du ministère de « Combat spirituel » que dirigeait le couple va-t-elle impacter sur son avenir ? Une chose est certaine, de l’intérieur comme à l’extérieur du pays ; des voix s’élevaient déjà pour contester la mainmise du couple sur ce qui était devenu comme un « business évangélique ». Les « éternels seconds » sortiront ils enfin de leur bois pour vouloir prendre leur indépendance, seul un avenir proche nous le dira.
Luaba Wa Ba Mabungi