Les ONG engagées dans la protection de l’environnement au Nord-Kivu dénoncent la destruction systématique de la faune, la flore sauvage et des autres ressources naturelles dans le paysage du Parc National de Maïko. Le secteur Nord de ce patrimoine mondial s’étend sur le territoire de Lubero, au Nord-Kivu.
Ces acteurs environnementaux parlent de la déforestation anarchique de la forêt protégée, la montée en flèche du braconnage, le trafic illégal des ressources de la faune par les hommes porteurs d’armes à feu très actifs dans le milieu, l’exploitation désordonnée des ressources naturelles comme les minerais et les arbres etc.
Dans un communiqué signé le 1er juin 2018 courant, ces défenseurs environnementaux s’insurgent aussi contre un circuit de vente de la viande boucanée des espèces protégées qui sont en voie de disparition. Les responsables de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, ICCN, sont accusés de passivité devant cette menace environnementale. Et comme conséquence immédiate, plusieurs postes des éco-gardes seraient déjà abandonnés.
« C’est pourquoi les braconniers et d’autres ennemis des écosystèmes se comportent en roitelets dans cette partie du parc de la Maïko », poursuivent les signataires de ce communiqué.
Jack Maliro Katson