C’est Joseph Kabila en personne qui a inauguré hier vendredi 22 juin 2018 la toute nouvelles centrale du barrage hydroélectrique de Zongo 2 sur le site du même nom dans la localité de Ngombe Matadi, en province du Kongo-Central.
Fruit de la coopération chinoise, cette mise en marche de la deuxième phase de la centrale hydroélectrique de Zongo a failli être gâcher par un spectaculaire accident de circulation impliquant les membres du gouvernement en déplacement avec la délégation venue de Kinshasa.
Avec ses trois turbines d’une puissance de 50 MW, la centrale construite par l’entreprise chinoise Sino Hydro pour un coût total évalué à 375 millions de dollars américains, devrait être couplée dans le futur au grand barrage d’Inga pour en améliorer la puissance explique-t-on des sources confirmées.
Ce qui devrait être une fête du régime a failli se tourner en un drame avec la kyrielle d’accidents de circulation dans l’escorte ministérielle en déplacement pour accompagner Joseph Kabila. Pas moins de quatre accidents ont mis en cause les voitures 4X4 des ministres dont celui spectaculaire du ministre d’Etat Azarias Ruberwa qui s’est retrouvée au fond d’un profond ravin.
Quelques kilomètres plus tôt, c’était encore un véhicule de l’escorte de Ruberwa qui était sorti violemment de la route blessant un de ses gardes du corps. Les voitures des ministres du Genre Chantal Safou, du vice-ministre du Plan et de celui des Hydrocarbures ont aussi connu le même sort d’accident. L’on évoque « l’état déplorable de la route, la poussière et une vitesse excessive » pour expliquer ce qui est arrivé.
Même si tous les ministres s’en sont sorti indemnes, cela n’a pas manqué de susciter les plus folles rumeurs à Kinshasa située à quelques kilomètres de là ; certaines personnes y voyant même « un signe de temps » avec la fin d’un régime aujourd’hui désavoué et qui tente de s’acrocher.
Avec cette nouvelle source d’énergie, on espère un renforcement de la capacité de fourniture en électricité pour la ville-capitale et province Kinshasa abonnée au délestage récursive.
Luaba Wa Ba Mabungi