Prévue pour ce mardi 24 juillet 2018 à partir de Bruxelles où il vit en liberté provisoire, Jean-Pierre Bemba Gombo a parlé devant quelques médias trié à la volée comme l’Avait annoncé son entourage. Cette intervention arrive au lendemain de l’annonce de son retour à Kinshasa pays pour le mercredi 1er août 2018. Selon certaines indiscrétions, l’arrivée au pays pouvant s’effectuer le mardi 31 juillet 2018 depuis le fief familial de Gemena dans la province du Nord-Ubangi et où est enterré son papa ; Jeannot Bemba Saolona.
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D’entrée de jeu et face aux enjeux politiques à venir, l’ancien vice-président et sénateur congolais dit son souhait « D’être candidat pour améliorer la situation en RDC, être favorable à une candidature unique de l’opposition et être prêt à se désister pour celui qui sera choisi au risque d’aller en ordre dispersé au risque de perdre »
Le candidat investi à la présidentielle du 23 décembre 2018 de son parti le Mouvement de Libération du Congo (MLC) explique qu’on « a pas beaucoup de temps et espère rentrer au pays d’ici au 1er août où il rencontrera les opposants » avant d’en avertir que « l’on a pas le droit pour ce pays et pour ce peuple de se diviser ».
Présentant au public ce qu’il a dit être « son programme élaboré depuis la prison », Bemba affirme son « intention de remporter l’élection présidentielle du 23 décembre 2018 ». Et en comptant sur son « expérience dans la gestion de l’Etat » lors du gouvernement 1+4 en entre 2003 et 2006 et dans le « secteur de la sécurité ».
A l’interrogation de savoir si l’homme a changé, les années prison de la Cour Pénale Internationale (CPI) à La Haye ont laissé sûrement des traces : « Evidemment que j’ai changé, j’ai 10 ans de plus, j’ai 10 ans d’une expérience différente. Les 10 ans que j’ai passé en prison m’ont fait réfléchir (…). Mon retour au pays est sans idée de rancune ou de vengeance. Je suis tourné vers l’avenir. Je ne regarde plus vers le passé ».
A propos de l’éventualité d’un troisième probable mandat de Kabila, Bemba est inflexible : « Joseph Kabila ne peut plus se présenter. La constitution est claire et j’ai toujours entendu qu’elle serait respectée. Si ce n’était pas le cas, ce serait un désastre pour le pays ».
Roger DIKU