Trois audiences déjà depuis leur transfèrement dans la prison centrale de Makala après plus de six mois dans le cachot de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), les activistes de Filimbi continuent d’endurer leur calvaire imposé. Les choses se prolongent alors qu’il n’existe aucune raison valable pour leur détention en prison.
Le dernier rendez-vous devant le Tribunal de Paix de Kinshasa / Gombe du 26 juillet 2018 en audience foraine dans l’enceinte même de la prison centrale de Makala a décidé de conclure avec l’instruction de la cause pour procéder à la plaidoirie en attendant le jugement.
Poursuivis pour « offense au chef de l’État et distribution des écrits de nature à troubler la paix », Carbone Beni et ses compagnons d’infortune Mino Bopomi, Grave Tshiunza, Palmer Kabeya et Cédric Kabeya risquent une peine de 3 ans de prison, chose qu’ils ont toujours réfutés.
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Pour leur défenseur Me Hervé Diakiese, c’est leur « passion indéniable pour le Congo » qui les entraînent aujourd’hui devant cette cour alors que leur dossier est complètement vide et que les accusations contre-eux sont fabriquées de toutes pièces. « il n’y a que leur relaxe pure et simple qui dédommagera cette injustice à leur égard » explique encore le défenseur et « c’est ce qu’on tentera encore d’obtenir lors de la prochaine audience » conclut-il.
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi
