Comme annoncé par son avocat la semaine dernière depuis Paris en France, Moïse Katumbi Chapwe dont la délégation a quitté Bruxelles le dimanche soir pour l’Afrique du Sud serait en route pour Kinshasa où il serait annoncé avant le 08 août 2018.
Le candidat déclaré à la présidentielle du 23 décembre 2018 compte rentrer au pays par son fief du Katanga par Lubumbashi qu’il avait quitté il y a presque deux ans pour se retrouver en exil forcé en Belgique. Il revient au pays en vue de déposer sa candidature auprès de la CENI pour l’élection présidentielle de cette fin d’année où il a toutes ses chances de l’emporter selon ses proches.
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C’est un court message sous forme d’une « Demande d’autorisation de survol et d’atterrissage » adressée à la Direction de l’Autorité de l’Aviation Civile à Kinshasa qui le confirme : « Je vous demande de bien vouloir autoriser le survol de l’espace aérien congolais et l’atterrissage ce vendredi 3 août 2018 à l’aéroport de la LUANO à Lubumbashi de l’avion Golfstream IID immatriculé ZS-JDL en provenance de Johannesburg -Afrique du Sud » peut-on y lire.
De ce risqué voyage dont on ne connait pas comment sera la suite feront partie les membres du précarré restreint de Katumbi à savoir son Directeur de cabinet Olivier Kamitatu, son Conseiller principal Salomon Kalonda Della, Francis Kalombo Tambwa, Don Pierrot Lukanda Sadiki, Henri Nkongolo Biata et Claude Alfred Bushiri ainsi que Moïse Katumbi lui-même.
Sous les menaces d’une arrestation immédiate en cas de retour dans le pays suite à sa condamnation de 3 ans fermes dans une affaire de spoliation immobilière au détriment du sujet grecque Alexandre Stoupis. Katumbi comme ses proches ont toujours considéré cette affaire comme un montage du régime destiné à l’empêcher de concourir à la présidentielle pour laquelle il se prépare depuis des années.
La juge du Tribunal de Paix de Kamalondo qui l’avait condamné Chantal Ramazani en fuite et aujourd’hui exilée en France ayant fait part des pressions politiques du régime pour incriminer Katumbi.
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Face à son destin, Katumbi qui est déterminé semble refuser de « se laisser intimider » selon ses proches. Reste à savoir quelle sera la réaction du régime de Kabila la semaine prochaine alors que toute les communautés nationales et internationales auront les yeux braqués sur le pays.
Roger DIKU et TSHIKUYI Tubabela