C’est une semaine cruciale qui s’est ouverte pour le pays depuis hier lundi 30juillet alors que la date limite du dépôt des candidatures à la présidentielle du 23 décembre 2018 reste fixée au mercredi 08 août 2018. Si dans les camps des opposants et des « indépendants » parfois « sponsorisés » par le régime il y a bousculade avec multiples candidats, c’était plutôt l’ambiguïté et le suspens dans le camp du pouvoir tenu de mains de fer par Joseph Kabila depuis le 29 janvier 2001.
Sera-t-il ou non candidat à sa propre succession s’interroge l’opinion tant nationale qu’internationale pendant que l’homme demeure enfermé dans son mutisme ? Mais imprévisible comme dans ses habitudes et peut-être sous le poids des pressions intérieures et extérieures qui deviennent de plus en plus lourdes à supporter, Kabila a demandé aux composantes de sa plateforme du Front Commun pour le Congo (FCC) de lui « proposer quatre noms dans les 48 heures, afin qu’il en choisisse le candidat à la présidentielle remplissant onze critères définis par lui » sans qu’on les sache et dont il ne précise pas ces critères le concerne, s’il sera l’un de ces candidats ou non.
Pour rappel, l’objectif du FCC et ses membres étant « de participer, sur la base d’un programme commun, à la conquête démocratique du pouvoir à tous les niveaux aux prochains scrutins pour lesquels les membres de la coalition apporteront leur soutien à une candidature unique à l’élection présidentielle ».
Une série des consultations entamées samedi 28 juillet se sont poursuivies ce lundi 30 juillet 2018 dans sa ferme de Kingakati située dans la périphérie de Kinshasa. Du PPRD son parti aux alliés traditionnels en passant par les opposants « accompagnateurs » membres du gouvernement, tout le monde a défilé selon des sources crédibles.
Entretenant le flou dont il a seul le secret, Kabila a toujours clamé son engagement « à respecter la constitution qui n’a jamais été violée ». Pourtant, tous ses proches notamment son parti le PPRD affirmant que « le président peut se représenter » à l’instar de Papy Pungu, président de la Ligue des jeunes du parti présidentiel : « Nous allons respecter la Constitution telle que modifiée en janvier 2011 avec le passage de deux à un tour pour la présidentielle). La nouvelle donne constitutionnelle depuis cette date est que le président Kabila peut constitutionnellement briguer un deuxième et dernier mandat ».
Des noms cités ?
Une liste circulant sur les réseaux sociaux reprend les noms des principaux ténors de la Majorité présidentielle (MP) ainsi que quelques opposants accompagnateurs débauchés aujourd’hui membres du gouvernement. Ainsi Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale, ou Augustin Matata Ponyo, l’ex-Premier ministre, ou encore celui du ministre d’Etat chargé du Plan ; autorité morale de la deuxième coalition de la majorité, de Bahati Lukwebo sont nommés. Certaines sources avançant même que Matata Ponyo aurait l’assentiment du chef pour incarner ce dauphin.
Le nom d’Olive Lembe Di Sita Kabila, son épouse dont on a vu des panneaux géants fleurir dans la ville de Lubumbashi en province du Haut-Katanga ayant même était évoqué un moment. Parait-il que « Joseph Kabila n’ait confiance en personne à part en lui-même ou en sa propre famille pour sauvegarder ses intérêts », assure un proche du couple présidentielle sous couvert d’anonymat.
Une chose est cetaine, la méthode choisie pourraiy bien se retourner contre son initiateur Kabila en personnes car les decus pourront devenir des dissidents.
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi
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