Biscornues, dilettantes et parfois téléguidées pour le besoin de la cause ; telle peut-on définir les nombreuses candidatures jusque-là enregistrées par la CENI en vue de la présidentielle du23 décembre 2018 si elle a effectivement lieu.
Sûrement sans aucun programme ni projet de société connue, certains prétendants à la magistrature suprême du pays excellent plutôt dans les pitreries qui ne s’accordent pas avec la fonction convoitée. C’est le cas notamment d’un certain Jean-Paul Moka Ngolo Mpati qui se dit tantôt banquier, pasteur, professeur, opposant et peut-être plus encore. L’artiste congolais Ange Nawasadio, feu le comédien Dieudonné Kabongo et Boketsu Wa Yambo en savent quelque chose.
Ce membre proche de la famille Kabila pour être le gendre de feu Gaëtan Kakudji, oncle et ancien n° 2 du régime de Laurent-Désiré Kabila ; n’en est pas à sa première avec cette 2ème candidature jugée au départ incomplète par la CENI dont il avait rêvé un jour présidait la destinée.
De Bruxelles à Namur et Charleroi en passant par Mons et La Louvière en Belgique, l’homme au verbe facile avec un anglais et un français impeccables avait su endormir les congolais avec son discours mielleux et son principe dit des « boucliers ». Dans sa propension, celui qui aime s’afficher avec les grands et autres personnalités connues se targue avoir fait partie de la même promotion que Barack Obama à l’université de Boston dans le Massachussetts qui a lutté pour la libération de feu président Nelson Mandela à l’époque où Mandela où il était encore en prison de l’apartheid.
S’étant déjà illustré en 2011 avec l’annonce d’une candidature qui n’avait jamais abouti, l’apprenti politicien jadis emprisonné à Makala avant de s’enfuir et s’exiler en Belgique est un cas à part, sauf dans une pitrerie de danse restée célèbre où il s’en prend en des termes indécents aux autres politiques comme Félix Tshisekedi traité de « gros ventre ».
TSHIKUYI Tubabela