Après l’interdiction du meeting Ensemble pour le Changement du samedi 1er septembre 2018 sur le terrain Kalebuka au Quartier Briquet-Ville de la commune annexe de Lubumbashi, c’est l’office religieux dans la Basilique Sainte Marie de la commune Kenya d’hier dimanche 02 septembre 2018 qui a été violement perturber par les éléments de la police nationale.
Dans les deux cas, la manifestation ratée de samedi et la messe de dimanche étaient recommandées par le coordonnateur interprovincial Ensemble pour le Changement du Grand Katanga, Antoine-Gabriel Kyungu Wa Kumuanza. Et comme il fallait s’y attendre, des gaz lacrymogènes tirées contre les militants et d’autres envoyées carrément à l’intérieur de l’Église avaient fini par disperser les militants soutenant la candidature de Moïse Katumbi pour la présidentielle du 23 décembre 2018.
Bien qu’empêché jusqu’à présent de retour au pays, les proches de Katumbi multiplient les actions et autres manifestations comme à Goma pour exiger sa participation au processus électoral en cours. Pour Kyungu Wa Kumwanza, la violence policière contre les militants d’Ensemble/Katanga n’est qu’une traduction des « manœuvres dilatoires et d’intimidations du régime contre les vrais opposants ».
Lors de la manifestation étouffée du samedi 1er septembre, un gros camion transportant du matériel de sonorisation et des chaises intercepté par la police. Il en était de même pour les 7 jeunes arrêtés et gardés dans le cachot du Commissariat Général dirigé par le Général Paulin Banza. Quelques blessés dont une dame ont été enregistrés.
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi